Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)
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DES COUCHES DE HOUILLE PUISSANTES.
MÉTHODES D'EXPLOITATION
4° Mines de la Chapelle-sous-Dun. A la Chapelle-sous-
Dun, on connaît une grande couche et trois
petites
couches inférieures. La grande couche a une épaisseur généralement comprise entre 4 et 6 mètres ; le charbon est très dur, très 'inflammable, pas ' grisouteux ; le toit est assez solide. Nous croyons superflu de fournir des indications sur les autres gîtes de Saône-et-Loire ; les houillères quo nous venons de mentionner constituent , en effet, les types les plus variés et les plus intéressants des bassins de la région. CHAPITRE II. MÉTHODES ABANDONNÉES.
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des années à Épinac et surtout au Creusot, mais elle a subsisté longtemps encore dans les mines de Blanzy,, où elle n'a définitivement pris fin qu'en 1875, à la suite d'une décision ministérielle proscrivant son emploi pour toutes les couches d'une puissance supérieure à 3 mètres.
Nous exposerons successivement comment était conduite l'exploitation à Blanzy, suivant que les couches avaient des épaisseurs ne dépassant pas 6 ou 8 mètres, ou qu'elles avaient des puissances supérieures. Mode d'application de la méthode à Blanzy. 1° Couches de 6 à 8 mètres.- On commençait par pratiquer des voies de niveau distantes d'environ 100 mètres suivant l'inclinaison, qu'on reliait à peu près tous les 100 mètres par des remontées où étaient installés des plans inclinés
Les méthodes abandonnées dans Saône-et-Loire sont lés suivantes : Méthode par foudroyage, Méthode par
automoteurs.
rabatages. La méthode dite verticale n'a jamais été essayée
carrés ayant environ 100 mètres de côté.
dans la région, mais comme nous avons eu l'occasion d'en étudier une application intéressante aux mines de
On commençait le dépilage par le panneau le plus éloigné du puits, et on attaquait successivement les
Firmy (k) (Aveyron), nous en dirons quelques mots dans le présent mémoire.
autres panneaux en battant en retraite. La ,fig. 4, Pl. montre comment étaient disposés le S chantiers d'abatage. On pratiquait une série de galeries de niveau, de 2 mètres de hauteur, qui découpaient des piliers longs ayant environ 8 à 10 mètres de largeur ; tous ces piliers étaient
§, 1.
Méthode par foudroyage.
On découpait ainsi dans le gîte de grands panneaux
La méthode par fouConsidérations générales. droyage, qui a remplacé celle par piliers abandonnés employée dans toutes les mines au début de l'exploita-
attaqués en même temps, mais les chantiers n'étaient pas disposés sur une même ligne et constituaient une
tion, a été le premier procédé d'abatage un peu rationnel qui ait- été appliqué; elle a été abandonnée depuis bien
Dans chaque chantier, on Opérait de la manière suivante, représentée par la fig. 4. On laissait contre les éboulements un massif de charbon a de 2 à 3 mètres d'épaisseur, et on pratiquait un montage de 3 à 4 mètres de largeur et de 2111,50 de hauteur. Ce montage venait buter contre les éboulements du pilier long supérieur ;
(*) Nous avons visité ces mines lors d'une mission dont nous avions été chargé avec MM. Linder, vice-président du Conseil général des mines, et Soubeiran, ingénieur des mines.
série de gradins droits.