Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)

MÉTHODES D'EXPLOITATION

DES COUCHES DE HOUILLE PUISSANTES.

Ces deux dispositions, celle du district de Montceau et celle de Lucy, devaient, après une existence plus ou moins longue, être remplacées par une autre disposition plus avantageuse, dont l'emploi était rendu possible par

Enfin, on avait encore reconnu qu'en renonçant à l'ancien usage du maintien de massifs d'investison près des voies principales, on supprimait une des causes les

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d'importantes modifications introduites dans les mines de Blanzy. Modifications introduites dans les mines de Blanzy. Nous allons, tout d'abord, faire connaître ces modifications, avant de montrer quelles applications elles ont reçues dans les procédés de déhouillement. I° Mesures prises à l'égard des incendies. - L'étude atten-

tive des causes des incendies souterrains, étude poursuivie un peu partout, mais surtout aux mines de Commentry, où elle avait donné lieu à d'intéressants mémoires de M. Fayol, avait montré que les feux étaient essentiellement provoqués par une oxydation lente de la houille, en présence d'une quantité d'air insuffisante pour déterminer un refroidissement des surfaces. La température s'élève progressivement et arrive jus-

qu'à celle de l'inflammation. Il était reconnu, en outre, qu'en faisant usage de remblais à la fois résistants et peu perméables, on diminuait dans une très large mesure la formation du menu charbon si aisément inflammable, et qu'on rendait, d'autre part, plus difficile l'arrivée

de l'air dans les quartiers remblayés. On reconnaissait encore qu'en activant le déhouillement et en ne laissant pas s'écouler un temps notable entre le moment où les dislocations se produisent et celui où le déhouillement est opéré, on arrivait à supprimer les incendies. On constatait que dans la plupart des cas, même avec les charbons les plus facilement inflammables, il suffisait

de ne pas faire durer plus de deux ou trois mois le dépilage d'une tranche, pour qu'en attaquant de suite la tranche supérieure on fût le plus souvent à l'abri des feux.

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plus fréquentes du développement des incendies. En outre, on avait adopté, aux mines de Blanzy, une importante amélioration permettant, dans le cas où une tentative d'incendie se produisait, de la combattre aussi-

tôt d'une façon énergique, et généralement de la maîtriser. A cet effet, on avait installé dans toutes les artères principales des conduites d'eau sous forte pression; en fournissant aux ouvriers chargés de lutter contre les feux, un grand volume d'eau disponible, et en amenant en outre un courant d'air assez énergique pour combattre les effets de la chaleur et chasser les gaz de la combustion, on obtenait le plus souvent l'extinction des incen-

dies.

Les anciennes dispositions adoptées pour l'application de la méthode horizontale avaient été surtout combinées en vue de parer aux inconvénients des incendies qui avaient été, dans le passé, l'un des plus redoutables ennemis des exploitants ; elles n'étaient donc plus bien justifiées, et de nouvelles dispositions devaient être étudiées.

Le vaste réseau de galeries au rocher qui avait le double inconvénient d'être coûteux et d'exiger pour sa création de longs délais, ne présentait plus la même utilité. On fut donc progressivement amené, à Blanzy, ,resteindre, et même dans la plupart des cas, à supprimer l'emploi des voies de roulage au rocher. 20 Simultanéité des opérations de l'abatage

et du remblayage.

- On avait reconnu que la simultanéité du et de l'abatage, pratiquée depuis longtempsremblayage déjà aux mines de la Grand'Combe, présentait de sérieux avantages. Un même chariot descend plein de remblais, se Vide au front de taille, et il est ensuite rempli de charTome XIX, 1891.

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