Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)

AVERTISSEUR DE GRISOU THOMAS SHAW.

AVERTISSEUR DE GRISOU THOMAS SHAW.

répand d'avant en .arrière ; par côté, il trouve un ajutage libre g qui en dirige l'excès sur une flamme h provoquant l'inflammation si la composition est convenable.

ble d'avantages pratiques, mais sans intérêt comme nouveauté, nous passerons à l'autre appareil.

Appareils accessoires. - Tel est le mécanisme fort

Analyseur. - L'appareil (fig. 3, PI. X) se compose en principe d'un balancier K recevant d'une extrémité un mouvement d'oscillation d'amplitude fixe, et portant à

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simple de l'avertisseur de grisou. Il a été un peu compliqué comme construction, sinon comme service, par l'in-

venteur qui a voulu utiliser ces jeux de tuyaux faisant communiquer le jour avec les principaux chantiers du fond. Au point de vue d'abord des correspondances à établir, le fond peut appeler le jour simplement en repliant le tube-caoutchouc qui termine la conduite ; le vide

augmentant dans le tuyau ainsi fermé fait basculer une soupape équilibrée pour la dépression habituelle et met en communication un réservoir d'air comprimé avec un sifflet d'appel. Le jour peut appeler un chantier du fond en envoyant

momentanément dans le tuyau un courant d'air sous pression (7 kil.) qui va faire fonctionner un sifflet placé à l'extrémité du tube-caoutchouc. Il faut une minute pour envoyer ce signal à 1.500 mètres, mais on peut bien plus rapidement transmettre les signaux ultérieurs au moyen de coups frappés à intervalles convenus sur des diapasons montés sur les tubes et munis de boîtes de résonnance. On suit un code de signaux assez simple prévoyant les demandes et les réponses les plus fréquentes ainsi que l'usage d'un alphabet. Enfin les tubes qui en temps ordinaire aspirent chacun un mètre cube à l'heure de l'air le plus vicié, peuvent au contraire s'utiliser pour envoi d'air pur sous pression à des points momentanément privés de leur aérage, pour envoi d'acide carbonique destiné à éteindre un incendie dans un chantier, une fois faits les barrages convenables. Sans insister sur les petites modifications appor-

tées dans ce but à l'appareil et constituant un ensem-

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l'autre la tige de piston d'une pompe fixe A. Sous le balancier se trouve un deuxième corps de pompe B mobile sur une règle graduée et dont la tige de piston se déplace également sur le balancier pourvu d'une graduation corres-

pondante. Lors du mouvement ascensionnel des deux pistons,A aspire un volume constant de l'air à étudier, B volume variable suivant sa position sur .1a règle graduée

de gaz combustible pur. A la descente du balancier, le gaz des deux cylindres est simultanément expulsé, se mélange dans une même conduite et arrive à l'inflammateur. Si l'inflammation se produit, on recommence l'opération en ajoutant au moyen de B une quantité de gaz moindre, c'est-à-dire après avoir rapproché le cylindre B et son piston de l'axe du balancier. On arrive ainsi par tâtonnements à une position du cylindre B, telle qu'en la modifiant d'une division seulement l'inflammation cesse de ce produire ; on arrive au point d'inflanuna-. tien.

Les divisions de la graduation expriment en millièmes, le rapport du volume décrit par le piston du petit cylindrefixé en un point au volume total introduit dans le grand, plus le petit cylindre, autrement dit la proportion dans. le volume total gazeux expulsé par les deux cylindres,. du gaz envoyé par B. Une expérience préalable ayant fait connaître que R est la proportion du gaz combustible pur essayé, néces-. saire pour arriver au point d'inflammation en mélange avec l'air pur, si b est la proportion de gaz pur ajoutée au mélange essayé, d la proportion cherchée de gaz pur