Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)
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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
beau d'une longueur de 105 mètres en direction à sa base. Les traçages y ont été faits, comme dans tout le reste de la mine, à l'aide de montages et de galeries de niveau ; mais pour l'exploitation, au lieu de faire descendre le charbon abattu jusqu'à la l galerie de roulage . sur des plans inclinés automoteurs, la forte inclinaison de la couche dans cette région (01",50 à 01",60 par mètre) et la difficulté d'y conserver les plans en bon état d'entretien ont conduit à leur substituer des couloirs.
vait un quartier compris entre la galerie de roulage et la faille du Berger. Le quartier comprenait trois dépilages m
- partout ailleurs on était en traçage.
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Les montages, de 3 mètres de large, ont donc été divisés en deux parties dont l'une, dite chemin de pied, sert au passage des hommes et l'autre, garnie de planches, constitue le couloir qui sert à la descente des charbons que
l'on y jette des chantiers supérieurs. Le 18 février, les charbons provenant des chantiers de dépilage c de étaient amenés par les galeries de niveau jusqu'au couloir 2; on les jetait dans ce couloir à l'extrémité duquel ils étaient reçus par les rouleurs qui les conduisaient
jusqu'au couloir 1. Par ce couloir ils arrivaient au niveau
de 384 mètres où se formaient les convois de bennes allant au puits. Les charbons provenant des deux chantiers de dépilage f, situés à droite du travers-bancs, arrivaient également au niveau de 384 mètres par les couloirs 3 et 4. La galerie ii, qui fait partie des galeries de traçage du quartier, se continue par le montage ij, la galerie de niveau jj, le montage jk, la galerie kk et vient tomber par le dernier montage kl dans le travers-bancs partant du niveau de 307 mètres du puits Marguerite et aboutissant à la galerie de roulage de 300 mètres du puits des Zagots.
En face du point d'intersection de ces deux galeries un plan incliné P montait dans -la couche 2e Blard; il était flanqué à droite et à gauche de deux montages pp servant au passage des hommes et à l'aérage et desser-
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Aérage. - L'aérage se fait naturellement dans tous les quartiers de la mine. Le puits Marguerite est un puits d'entrée d'air. Le courant descendant se partage à 400 mètres de profondeur en deux courants allant l'un au nord et l'autre au sud.
Une expérience anémométrique faite quelques jours après l'accident a donné 41'3,272 pour la quantité d'air
traversant par seconde la section du travers-bancs nord (*). Au branchement a une porte oblige l'air à s'engager dans le travers-bancs ouest ; il en passe pourtant une quantité notable sous la porte, 1'3,107 à peu près par seconde, d'après un jaugeage anémométrique fait à
la même date. A une petite distance, l'air, qui s'est d'abord engagé au fond ,du puits dans le travers-bancs sud, pour aller aérer un chantier au rocher, revient, par des galeries qui ne sont pas indiquées sur le plan de la PI. XI, s'ajouter dans le travers-bancs nord à la quantité d'air passant sous la porte. On obtient ainsi un total de 3'2,289 d'air traversant par seconde la section du traversbancs avec une vitesse de 1,28 en moyenne. Arrivé en b, le courant se partage en deux branches : l'une va vers
la gauche, monte le couloir 1, suit les fronts de taille cde
et arrive dans la galerie ii. L'autre se dirige à
droite, monte le couloir 3 et se réunit à la première dans la galerie ii.
Dans toute cette région l'air circule librement sans (*) Température extérieure, + 1_° Hauteur barométrique extérieure, 745m Température extérieure, + 15°. Hauteur barométrique intérieure, 780-m