Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)
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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
côté ou d'un autre. qu'aucune porte l'oblige à passer d'un communication par des Les galeries supérieures sont en enlevures de distance en distance avec la galerie ii. Le k 1 dans le courant d'air vient déboucher par la remonte du puits niveau de 300 mètres travers-bancs venant du
Marguerite. Des pertes ont été occasionnées sur son Les parcours par filtrage à travers les vieux travaux. ont monfaites après l'accident mesures anémométriques tré qu'elles atteignaient 1'3,189 par seconde. suivi s'ajoute à En 1 le courant d'air qui vient d'être à l'issue l'air arrivgit par le travers-bancs, et il sort, roulage de la de ce travers-bancs dans la galerie de3'3,35 d'air par 2' Blard venant du puits des Zagots, seconde.
trouvent en face Cet air vient aérer les travaux qui se incliné P; des du travers-bancs de chaque côté du planroulage et dans portes sont placées dans la galerie de 2); 01°3,550 les galeries de niveau du traçage (Pl. XII, fig. gauche de la galerie d'air environ sortent dans la partie la Fendue des Lacets par suite de l'appel exercé par droite ; l'appel d'air y est (Pl. XI, fig. 1); 2'3,80 sortent à de gagner le déterminé par le puits des Coupes. Avant 0, N, une cerretour d'air le courant reçoit encore en M, d'autres quartaine quantité d'air ayant déjà parcouru tiers du puits des Zagots (Pl. XI, fig. 1). ont déterminé Les mesures anémométriques suivantes dans le coul'importance de ces apports d'air nouveaux rant initial.
En T on a trouvé 21113,80 d'air par seconde. 3m3,60
0'3,80 (par différence).
Les quantités d'air qui arrivent en 0 et N n'ont pas été mesurées ; on peut les évaluer approximativement à 01113,500 et 0'13,700.
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Ces débits correspondent à des vitesses faibles à cause de la grande section des galeries : 11,20 en moyenne dans la galerie d'arrivée d'air frais, et 0111,60 ou même moins dans les dépilages. III. CIRCONSTANCES DE L'ACCIDENT.
Le 18 février, vers deux heures et demie de l'aprèsmidi, deux piqueurs travaillaient à l'avancement d'un montage A (Pl. XII, fig. 1) destiné à remplacer le couloir 2
sur lequel des dépilages allaient arriver. Le front de taille
se trouvait à 3'11,65 de la costresse et l'inclinaison du montage était de 30 degrés environ. Pour abattre le charbon, assez dur dans cette partie de la couche, les ouvriers, après avoir creusé au pic vers le milieu de l'avancement une sous-cave de 0m,80 de profondeur, avaient préparé deux trous de mine Mn, min' (Pl. XII, fig. 3, 4) de 0,60 de profondeur, l'un au toit et plongeant et l'autre au ras du sol. Après avoir fait la charge et allumé les mèches ils se retirèrent à quelques mètres dans la galerie, à droite et à gauche, pour empêcher que personne ne passât. Les deux coups partirent en débourrant et aussitôt les deux piqueurs se trouvèrent entourés de flammes. Ces flammes se propagèrent des deux côtés de la galerie brûlant les ouvriers qui travaillaient aux dépilages c de et plusieurs autres mineurs qui se trouvaient près de la gare en b. Les gaz suivant le courant d'air des deux côtés se réunirent dans les galeries supérieures g et i après avoir brûlé des ouvriers qui se trouvaient dans le couloir 3. Puis les produits de la combustion continuant de suivre le courant d'air vinrent passer dans les chantiers de traçage du plan P, déterminant la mort de tous les mineurs qui se trouvaient sur le parcours. L'air venant du puits des Zagots et qui se mélange à celui du puits Marguerite pour former le cou-