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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.

NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.

mélange gazeux enflammé se dilate sous l'influence de la chaleur. En outre, par suite de circonstances spéciales, les gaz provenant de la distillation des poussières ont atteint sur un point une proportion assez élevée pour former un mélange explosif ; l'explosion qui se produisit provoqua une nouvelle inflammation de poussières peu étendue. VI. CONCLUSIONS.

Quelles que soient les explications que l'on puisse donner de l'allure du coup de feu, le fait pratique indiscutable qu'a établi l'accident dont il vient d'être rendu compte, est le suivant Une mine non grisouteuse peut être le théâtre d'acci-

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faudrait mouiller les poussières avec les 2/3 de leur poids

d'eau. Il serait difficile d'arriver pratiquement à ce résultat. Mais M. Simon a trouvé que, lorsqu'on bourre un coup de mine avec des poussières humectées, la longueur de la flamme diminue plus rapidement que ne l'a indiqué la Commission prussienne ; l'arrosage des poussières est donc une chose recommandable. Dans les mines non gri-

souteuses on en obtiendrait tout l'effet désirable en le limitant aux chantiers dans lesquels on doit tirer à la poudre ; il n'en serait plus de même dans les mines gri-

raissent en effet ne devoir produire des catastrophes que dans des circonstances exceptionnelles, mais il suffit que

souteuses où l'on peut craindre l'inflammation des poussières par la flamme d'une explosion de grisou ; l'arrosage devrait s'étendre à toutes les régions poussiéreuses. La précaution de déblayer le sol d'un chantier des menus qui peuvent le couvrir avant le tirage d'un coup de mine est nécessaire ; l'interdiction du tirage simultané de deux coups de mine serait également désirable dans tous les cas, indispensable si l'un des coups est placé au ras du sol. Mais toutes ces mesures ont un inconvénient commun à beaucoup d'autres ; elles mettent la sécurité d'un grand nombre à la merci de la négligence d'un seul. L'emploi d'explosifs incapables de provoquer l'inflam-

ces circonstances aient pu se présenter une seule fois

mation des poussières est le seul moyen d'obtenir une

pour que le devoir des exploitants soit de prendre toutes les précautions dont l'efficacité aura été reconnue.

sécurité absolue.

dents graves provenant de l'inflammation des poussières par suite du débourrage des coups de mine chargés à la poudre noire.

Précautions à prendre contre les poussières.

Il con-

vient, il est vrai, de ne pas exagérer le danger en présence duquel on se trouve ; les coups de poussières pa-

Arrosage. - L'arrosage permanent des galeries ainsi que des chantiers, au moment où l'on va faire partir un coup de mine, a été très recommandé par M. Galloway, en Angleterre ; la Commission française du grisou l'a in. digue dans les principes à consulter, chap. iv, § 39. Les expériences de la Commission prussienne semblent montrer que ce moyen est inefficace ; cette Commission trouve en effet que, pour obtenir une sécurité absolue, il

Explosifs de sûreté.- La question des explosifs effleurée d'abord par les Commissions française, anglaise, autrichienne et saxonne du grisou a été étudiée d'une manière plus étendue par la Commission prussienne, puis reprise par la Commission instituée en France par M. le ministre des travaux publics le '12 février 1887. Les beaux travaux dus à l'initiative de cette Commission (*) ont fait (*) Rapports de M. Mollard, Annales des Mines, 5 livraison 0888.