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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

L'avantage de cet appareil consiste dans la finesse des grains qu'il peut fournir (8 millimètres) et qui n'ont pas besoin d'être envoyés aux cylindres dégrossisseurs auxquels il faut généralement faire passer les produits sortant du concaseur américain. Le sectorateur remplit en même temps l'office de ce dernier appareil, grâce à l'an-

gle aigu que forment, les mâchoires. Celles-ci peuvent en conséquence saisir et broyer des morceaux que leur grosseur empêcherait de s'engager entre les surface des cylindres dont on ne saurait d'ailleurs réduire l'angle au delà d'une certaine limite, sans donner au diamètre de ces cylindres une grandeur exagérée. C'est ainsi qu'à Laurenburg, on a pu se contenter d'un sectorateur broyant à 8 millimètres suivi d'une seule paire de cylindres, tandis qu'à Steinenbrück, il a fallu, dans des conditions analogues, faire accompagner de trois paires de cylindres un concasseur ordinaire qui ne broie qu'à 30 millimètres. 20 Meule Schranz. La meule Schranz (Pl. I, fig. 4 et 5) se compose de trois troncs de cône xy z et d'un plateau annulaire a. Ce plateau est fixé par des boulons à un disque D calé sur une douille A, dans l'intérieur de laquelle

passe un axe fixe I. La douille A porte elle-même une roue conique R engrenant avec la roue R' calée sur l'arbre B. La rotation de D détermine, par friction, celle des troncs de cône qui peuvent tourner chacun autour d'un axe X fixe dans l'espace. En déterminant convenablement la conicité de ces troncs de cône, dont le sommet est sur l'axe vertical I, on obtient un écrasement des matières par roulement simple, ce qui diminue la production de farine. Le plateau A et le disque D sont en fonte. Ce dernier,

qui a 275 millimètres de large, 50 d'épaisseur et 1.000 de diamètre, présente, du côté de l'extérieur, une inclinaison de 10 p. 100. Le rapport des diamètres des deux

DANS LA SAXE, LE-HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.

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roues de l'engrenage conique est de 1/4. Le disque D fait

12 tours et 1/2 par minute. Les troncs de cône, dont les bases ont 475 et 750 millimètres de diamètre, se composent chacun d'un noyau auquel est fixée, par des boulons, une enveloppe tronconique en fonte de 55 millimètres d'épaisseur, et dont les génératrices ont 275 mil-

limètres de longueur. Le remplacement de ces enveloppes est très aisé en raison de leur forme même et de leur mode de fixation. Les axes de ces troncs de cône sont fixés, d'un côté, par le boulon d'articulation H à la douille A' qui entoure la partie supérieure de l'axe I, et de l'autre, ils reposent à l'intérieur de montants en fonte K. La partie supérieure mn de chacun de ces montants se compose de deux moitiés réunies par des boulons, et dont la séparation permet l'enlèvement des troncs de cône lorsque

le boulon H a été détaché de la douille A'. Celle-ci est d'ailleurs suspendue aux vis V dont le réglage, combiné avec celui des ressorts en caoutchouc P, permet d'éloigner

ou de rapprocher du plateau les troncs de cône xyz, et, par suite, de modifier la grosseur des grains obtenus. La distribution des >matières à broyer est assurée au moyen de la trémie T qui est animée d'un mouvement alternatif assez rapide pour alimenter avec une parfaite régularité le plateau dont le mouvement est au contraire fort lent. Si la rotation de ce dernier a lieu dans le sens des flèches, les produits passent d'abord sous le tronc de cône x, puis sous le tronc de cône y et enfin sous le tronc de cône z. On règle l'appareil de telle sorte que la distance de chaque tronc de cône au plateau soit minima pour le tronc de cône z et maxima pour le tronc de cône x, et qu'elle ait une valeur intermédiaire entre ces deux limites pour le tronc de cône y. Les fragments les plus tendres sont donc les moins fortement comprimés. Un jet d'eau placé derrière chaque tronc de cône en dé-

tache les particules qui y resteraient adhérentes; un