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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

laire à la direction de l'axe du double trommel précédent, ce qui, vu l'organisation de cet atelier et la place donnée aux autres appareils, est la solution qui assure la meilleure utilisation du terrain. En effet, les produits résultant du classement de volume, sont destinés à être reçus dans des wagonnets et non pas à être envoyés directement aux cribles ; on ne dispose pas ici de la hauteur qui serait nécessaire pour réaliser le passage direct des produits du trommel aux cribles ; car la hauteur du niveau de l'axe des trommels doubles est déterminée par la condition que les wagonnets qui viennent du premier atelier de scheidage, puissent y être culbutés directement sans l'intervention d'un élévateur. Cette nécessité d'un chargement dans des wagonnets, implique celle de l'établissement de stalles pour recueillir les produits, et ces stalles sont plus aisées à placer au-dessous des trommels à tôles concentriques dont l'extrémité se trouve encom-

brée par la présence de récipients à minerai. Mais si l'adoption de cette disposition est facile à justifier, il n'en est pas de même de celle du tamis incliné à 1 millimètre ;

les tamis ne sont pas des appareils à recommander, et la seule raison que l'on ait ici de s'en servir est la difficulté d'établir un trommel à un niveau assez bas pour recueillir les produits qui ont traversé la tôle extérieure du trommel double. Les wagonnets qui contiennent les produits (a') (P) (c') (cl') (r) (e') sont élevés, par un monte-charge, au niveau

des caisses en forme d'entonnoir qui servent à charger les cribles (yi). Les cribles (yi) n'ont pas de couche filtrante ; la sortie

des produits s'y fait par un tuyau émergeant au-dessus du tamis. Ce tuyau est constitué par une tôle recourbée qui emmène les produits dans un conduit légèrement incliné et perpendiculaire à la grande dimension horizontale du crible. (Pour éviter les redites je ferai observer

DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE. 149

que ce mode d'évacuation est celui qui est appliqué à tous les cribles de Lautenthal qui n'ont pas de couche filtrante, sauf pour les deux premiers tamis des cribles (cg) (c,)et (c9) qui sont pourvus d'une conduite de tôle cylindrique aboutissant un peu au-dessus du tamis et s'avançant hors du crible à une certaine distance de la paroi longitudinale antérieure de celui-ci.) On y donne par minute 90 coups de piston de 70 millimètres de course. Les eaux qui alimentent la laverie de Grubenklein proviennent du fossé do Lautenthal. Elles actionnent une roue,

hydraulique en dessus, fournissant un travail utilisable de 3'11,6. Les eaux sortant de la laverie se rendent à un bassin de clarification; ce qui s'y dépose est envoyé à l'atelier dit : « IV Pochwerk ». L'atelier de klaubage est-placé à un niveau tel que la voie inférieure de l'atelier du Grubenklein coïncide avec la voie supérieure de l'atelier de klaubage. L'ouvrier jette dans des caisses rectangulaires sans fond, construites en tôle, les stériles et les minerais destinés à un broyage au bocardage mécanique ; il jette au contraire derrière lui dans des wagonnets les produits finis et les minerais de scheidage. En poussant les caisses sans fond au-des-

sus de l'ouverture des caisses de dépôt, on déverse les produits des premières dans les secondes. L'atelier est d'ailleurs disposé de manière à pouvoir contenir une quan-

tité notable de minerai attendant le klaubage. Les eaux nécessaires au klaubage sont fournies par le fossé de Lautenthal. Les eaux utilisées sont envoyées à un bassin de clarification. Les produits qui se déposent dans ce dernier se rendent à l'atelier des cylindres I, tandis que les eaux limpides s'écoulent dans la vallée. L'atelier de scheidage a pour niveau de ses voies supérieures celui des voies inférieures de l'atelier de klaubage ; il est disposé comme ce dernier.