Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)

200 FORCES D'INERTIE DUES AUX BIELLES MOTRICES

.

MR

B'C'

BB'

K 0 de l'autre, sont égaux. Il s'ensuit que les longueurs M'S, ST et TM, respectivement égales à représentent les composantes de l'accéléraB K, tion, et que nous pouvons construire celles-ci de la ma-

part; STM et

et que nous avons bien RI,

BB'

BO

Remarque. Si nous menons B/C parallèle à AI, puis CB parallèle à 0A, il est visible que l'on a (fig. 3, Pl. VII).

nière suivante Construction des trois composantes de l'accélération d'un

BI

B'0

Le point I étant déterminé par la construction de Mohr, on trace MP et MR respectivement parallèles à AI et OA. On porte PM' égal

BB" = BC = BB'

BB'

à l'accélération et RL égal à l'accélération réduite du

BOBA

BB" représente donc la longueur à laquelle les segments RL, correspondant aux différents points M, sont constamment égaux. Il nous a semblé utile, pour la commodité de l'expression dans la suite de cette étude, de don-

ner à cette longueur un nom qui permît de la désigner facilement, et nous l'avons appelée accélération réduite

du point B. Ce terme, qui pourra peut-être paraître impropre, prétend seulement exprimer que Bli" est égal au produit de l'accélération du point B par un rapport déterminé, d'ailleurs plus petit ou plus grand que l'unité il aura du moins l'avantage d'abréger le langage et de le rendre plus clair. Quoi qu'il en soit, nous sommes maintenant en mesure de construire, par un point M quelconque de l'axe de la bielle, une droite parallèle à la direction NB correspondant à ce point. 11 nous suffit pour cela, ayant tracé la parallèle Mil à 0A, de porter sur XY une longueur RL égale à l'accélération réduite du point B, et de joindre ML (fig 3, Pl. VII). Menons dès lors par M` une parallèle à OA jusqu'à sa rencontre en S avec ML; puis par S une verticale et par M une horizontale qui coupe la précédente en T. En nous reportant à la construction donnée plus haut des coin.

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posantes de l'accélération MM' (voir page 198 et fig 2, Pl. VII), nous voyons que les triangles M'SM et Nay d'une

Il en résulte que

4)1

DANS LES MACHINES A VAPEUR.

point quelconque de l'axe de la bielle.

point B. On joint ML et mène par M' une parallèle à OA jusqu'à sa rencontre en S avec ML. Une verticale menée par S et une horizontale menée par M se rencontrent en T. M'S représente la valeur de la composante dirigée suivant la manivelle ; ST celle de la composante perpendiculaire aux glissières ; MT celle de la composante parallèle à l'effort moteur (fig. 3, Pl. -VII).

Cette construction présente le double inconvénient d'être forcément à une échelle relativement réduite et de donner lieu à une réelle confusion, par suite de la superposition des tracés correspondant aux différents points.

Nous avons pu la rendre plus pratique en transportant les tracés relatifs à chaque point, de telle sorte que toutes les directions MP et tous les points M coïncident.

Supposons ce transport effectué, les points M étant tous en É2 (fig. 4, Pl. VII), et voyons ce qui en résulte. Soit f.)X, la direction commune des droites MP ; les droites MR viendront toutes également suivant une même direction ÛY,. Construisons le triangle .00, I, correspondant au point A, et le triangle réduit à une droite .0 B', B','

correspondant au point B; considérons enfin le triangle 12P, Ri relatif à un point quelconque M. Pour achever le tracé, nous porterons, comme il est prescrit, Pjr, et 111L,