Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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208 FORCES D'INERTIE DUES AUX BIELLES MOTRICES
DANS LES MACHINES A VAPEUR.
Or, nous savons (voir p. 189) que Pour
a =0 = 1800
ao = 1 +
cos . = 1,
aigo =
COS. = 1.
Nous en déduisons, pour les coefficients d'accélération réduite 1+X
X
X
1+
1)0 =
1
D'où
m'ô =M-1
9x
Olt / Olt
2x
X3
1
+), 12
1+
3
et nit),
à triple expansion de 4.000 chevaux; sa longueur est égale à quatre fois celle de la manivelle ; son corps est creux sur toute sa longueur, et cette circonstance, jointe à la précédente, contribue à diminuer l'importance de la portion médiane par rapport aux deux extrémités. L'une de ces dernières, celle qui s'articule avec la manivelle, représente à elle seule plus de la moitié du poids total; l'autre, à la jonction avec la crosse, est du type à fourche, et son poids s'élève au quart de celui de la bielle. Le second type correspond à une machine fixe compound de 150 chevaux ; le poids est de 150 kilogrammes et la longueur est égale à cinq fois celle de la manivelle. Le corps est plein et les deux extrémités qui sont à chape,
,
OTC,
=__ 2
I ± X, 3 12'
1
(8)
ce qui nous conduit à l'énoncé suivant Règle II. Pour tenir compte, avec une approximatien très voisine de la réalité, de l'action de l'inertie de la bielle sur l'effort moteur, il suffit d'ajouter une fois pour toutes à la masse des pièces à mouvement rectiligne
une masse constante p.", donnée par la formule (8), et égale d'ailleurs à une fraction de celle de la bielle représentée par le rapport K"
209
I+
( 5).2 Olt M
/
+ ),2 3) 4 x2 12
(0)
Nous ferons remarquer que les types de bielles que nous avons choisis constituent sensiblement deux cas li-
mites entre lesquels sont compris presque tous les autres; c'est même ce qui nous a permis tout à l'heure, de l'analogie des valeurs particulières de et F" auxquelles elles donnent lieu, de conclure à une analogie
r
générale. Et, en effet, la première de ces bielles, qui pèse 1.120 kilogrammes, appartient à une puissante machine marine
et clavette, ne représentent qu'une fraction assez resteinte du poids total, à, savoir : la tête
.1
et le pied
Aussi nous est-il permis d'affirmer que, dans la plupart des cas, la fraction K" de la masse de la bielle qui formera
la masse tir aura une valeur comprise entre celles que donneront les deux cas précédents. Nous déduirons, dès lors, soit de la formule (9), soit des tableaux des pages 219 et 220, ces valeurs limites de K",
c'est-à-dire pour la première K" = 0,4152; pour la seconde K" 0,4746 , et, élargissant l'intervalle , pour rendre règle aussi générale qu'il convient, nous Pour tenir compte, avec une approximative suffisante dans la pratique, de l'action de l'inertie de Règle III.
la bielle
sur l'effort moteur, il suffit d'ajouter une fois
pour toutes à la masse des pièces à mouvement rectiligne
une masse constante égale à une fraction de celle de la bielle qui varie entre 0,4 et 0,5. Pour déterminer ce rapport, on se laissera d'ailleurs guider par cette consiqlxlux',irllesc9ool .nvient de se rapprocher d'autant plus
ddeérla atTioponilr:iiè
de la seconde de ces valeurs 14