Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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214 FORCES D'INERTIE DUES AUX BIELLES MOTRICES
tre Y; provenant d'une des trois composantes d'accélération déterminées plus haut. Il ne sera pas question de F," , qu'un tracé très simple permet de déduire de F". Quant à F', nous le déduirons de la formule (5') F,' =--
a sin
911,
a(T
-
et nous écrirons
et F','
Règle VII.
714 OR sin «.
(V)
Pour tenir un compte rigoureusement
exact de l'action de l'inertie de la bielle sur les glissières: 1° Il faut, ayant ajouté à la masse des pièces à mouvement rectiligne une masse fictive variable m" donnée par la formule (7) de la page 206 déterminer, par un tracé connu, la composante d'inertie que donne cette niasse normalement aux glissières
2° Il faut ensuite ajouter à cette première force celle que produirait une masse fictive variable m donnée par la formule (13) ci-dessus, et animée à chaque instant d'une accélération égale à la composante de l'accélération centrifuge du point À perpendiculaire à l'axe de la tige de piston. . Nos tableaux, pour ce cas comme pour les précédents, portent les valeurs des coefficients qui entrent dans les
formules, à savoir
a -b
et
a, -b
ment rectiligne et de la fraction de bielle agissant avec l'angle pour elles. C'est uniquement dans le voisinage de (76° 43' 16" lequel l'accélération du point B devient nulle pour
-4- et
1
79° 6' pour 1
que F',' atteint une im-
a limites 2° Le coefficient -b variable seulement dans des
(13)
b'\1
215
portance relative.
w'R.
\
a (M,
DANS LES MACHINES A VAPEUR.
sin a.
Or il est aisé de faire au sujet de ces valeurs, les observations suivantes 1° La force F.,' est presque toujours très petite par rapport aux pressions que donnent sur les glissières : l'effort
moteur d'abord, et ensuite l'inertie des pièces à mouve-
restreintes, ne s'éloigne quelque peu de 1, valeur qu'il prend dans les environs des angles ci-dessus indiqués, que lorsque a est voisin lui-même de 0° et 180°, c'est-àdire quand F", devient négligeable.
3° Il y a lieu, vu ces considérations, de remplacer, sans sortir d'ailleurs des approximations permises, la
masse variable m' par une masse constante p." donnée par la formule .11.
=T et par suite égale à une fraction de la masse de la bielle donnée par le rapport /Olt
=
P)
D'où l'énoncé.
Pour tenir compte, avec une approximation très voisine de la réalité, de l'action de l'inertie de Règle VIII.
la bielle sur les glissières
10 Il faut, ayant ajouté à la niasse des pièces à mou-
vement rectiligne une niasse fictive constante déterminée par la règle II (page 208), déterminer, par un tracé connu,
la composante d'inertie que donne cette niasse normalement aux glissières 2° Il faut ensuite ajouter à cette première force celle que produirait une masse fictive constante 111, dont le