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216 FORCES D'INERTIE DUES AUX BIELLES MOTRICES

rapport à la masse de la bielle soit donné par. la formule (15), et que l'on considérerait d'ailleurs comme animée

à chaque instant d'une accélération égale à la composante de l'accélération centrifuge du point A normale aux glissières.

Le rapport

1CL =--- M

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varie dans des limites

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DANS LES MACHINES A VAPEUR.

expressions dans lesquelles m désigne la masse de l'élément ; x la distance de son centre

de gravité, approximatif naturellement, au point B. C'est ainsi d'ailleurs que nous avons procédé pour les bielles considérées, et nous avons pu nous assurer que les Inzx et 3 par S m

erreurs commises ne sauraient guère atteindre

1

100

suffisamment étendues, étant donnée la petitesse de ses

valeurs (0,6394 à 0,0954 pour les deux bielles considérées) pour qu'il soit difficile d'estimer à vue comment on le choisira, d'après un type de bielle donné. Évaluer F' en partant d'une valeur à peu près arbitraire

par IC; serait s'exposer à commettre une erreur aussi forte, peut-être plus même que celle qui consisterait à lui donner une valeur nulle ; et comme précisément les considérations précédentes suffisent à nous montrer qu'il

n'y a qu'un inconvénient secondaire à négliger cette force F, nous énoncerons. Règle IX. - Pour tenir compte avec une approximation suffisante en pratique de l'action de l'inertie de la bielle sur les glissières Il suffit, ayant ajouté à la masse des pièces à mouvement rectiligne une masse fictive constante, égale à une fraction de la masse de la bielle variant entre 0,4 et 0,5 (voir règle III, page 209) , de déterminer, par un tracé connu, la composante d'inertie que donne cette niasse normalement aux glissières. Remarque. - Nous tenons, en terminant, cette étude, à faire observer que, contrairement à ce que l'on pourrait se figurer, le calcul des valeurs de Olt et de n'est 1

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ni long ni difficile. Un simple partage du corps de la bielle en dix ou quinze parties judicieusement choisies permet, en ne commettant que des erreurs négligeables, de remplacer SIL par

CONCLUSION.

La question que nous venons de traiter n'est certes pas de celles qui prennent une place considérable en mécanique, et cependant nous avons pensé que notre étude méritait d'être publiée. Les forces d'inertie en effet, nous le disions dès notre introduction, jouent un rôle considérable aujourd'hui dans un grand nombre de cas, et l'on s'est habitué en ces der-

niers temps, pour les machines marines en particulier, à suivre d'aussi près que possible la réalité, sachant par expérience à quels mécomptes pouvaient conduire en cette matière des calculs abandonnés au hasard. C'est cette considération qui nous a amené à examiner de très près une question que nous avons jugée intéressante en soi, puisqu'en dépendent, outre le calcul des efforts exercés sur les paliers, glissières,etc., celui des contrepoids dans les arbres coudés, et celui de la régularisation de l'effort moteur tant pour les pièces à mouvement circulaire que pour celles à mouvement rectiligne alternatif.

Jusqu'ici, dans la détermination de ces divers éléments, faute de savoir comment procéder avec la bielle, les uns faisaient intervenir comme agissant effectivement la totalité de sa

masse, les autres n'en prenaient que telle ou

telle fraction, choisie plus ou moins arbitrairement. Nous