Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DES CHEMINS DE FER AUTRICHIENS.
piétement les mouvements de lacet. Quant au poids adhé-
duit à placer également sous le foyer le troisième essieu
rent, qui est le même dans les deux locomotives autrichiennes, il est de 15 p. 100 inférieur à la valeur qu'il atteint dans la machine de la compagnie d'Orléans. Foyer (*). - Le foyer de la locomotive catégorie I est un foyer ordinaire qui, dans la catégorie I a, a été remplacé par un foyer Polonceau, et dans la catégorie I b
par un foyer Belpaire dont la surface de grille est de 3mq,0 au lieu de 2mg,30. La grille, dans les machines autrichiennes, est d'ailleurs moins inclinée que dans la machine française, et elle est prolongée à l'avant par une partie mobile ; les barreaux de celle-ci ont 20 millimètres d'épaisseur et laissent entre eux un intervalle de 16 millimètres ; ceux de la grille fixe sont des fers plats de 16 millimètres d'épaisseur, séparés par un intervalle de 10 millimètres quand on ne brûle que du charbon de Steyerdorf, et de 16 millimètres quand on brûle du charbon de Kladno ou du charbon de Kladno mélangé de charbon de Rossitz. Dans la locomotive française, dont le foyer est du type Ten Brinck et Bonnet, avec grille Raymondière et ciel Polonceau, on a pu, grâce à l'emploi du bouilleur Ten Brinck , obtenir une plus grande surface de chauffe (14mq,19 au lieu de 10) que dans les machines autrichiennes, dont les foyers ont à peu près les mêmes dimensions. Dans trois de ces machines (catégorie 1 Ia et locomotive du Paris-Orléans) , le foyer se trouve en
arrière des essieux accouplés et au-dessus de l'essieu porteur d'arrière. Toutefois, dans la locomotive catégorie I b, la plus grande longueur donnée au foyer a con-
(essieu accouplé).
Chaudière. - Dans ces diverses machines, la chaudière
est formée de trois viroles en acier, les rivures y sont doubles, sauf pour l'assemblage des plaques tubulaires qui ne sont fixées aux viroles que par une rivure simple, afin de ne pas fatiguer la tôle du corps cylindrique. Dans ces locomotives, sauf dans la machine catégorie I b, la
virole d'arrière se raccorde par une tôle emboutie au ciel de la boîte à feu extérieure dont la hauteur au-dessus de l'axe du corps cylindrique est supérieure au rayon de celui-ci. Ce supplément de hauteur a pour but d'offrir à la vapeur un espace plus considérable. Dans la locomo-
tive catégorie L,b, où le foyer a une hauteur moindre (1,200 au lieu de l',710 et de lin,820), cette surélévation était inutile, et au lieu de se servir d'une tôle emboutie, on a réalisé la liaison de la boîte à feu extérieure et du corps de chaudière au moyen d'une courte virole cylindrique.
La longueur donnée aux tubes est de 4 mètres dans cette dernière machine, tandis que dans les trois autres elle est de 5 mètres. Cette valeur de 5 mètres a été adoptée à la compagnie d'Orléans à la suite d'expériences faites sur la température des gaz à leur arrivée dans la boite à fumée, et dont les résultats sont résumés dans le tableau suivant : TEMPÉRATURE DES GAZ DANS LA BOITE A FUMÉE LONGUEUR DES TUBES
mètres
(*)On trouvera plus loin les détails relatifs au choix et à la réception des métaux employés dans la construction des diverses pièces (entretoises, tôles, etc.).
277
3,2
Tirage modéré
Tirage forcé
degrés 310
degrés 370
380
430
Ces températures sont très voisines de celles qui ont