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Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)

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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION

16 millimètres, la locomotive autrichienne a toutes ses viroles en fer de 1",5 d'épaisseur. La double rivure est appliquée aux deux machines. L'augmentation du diamètre du corps cylindrique, vers laquelle on tend à la compagnie autrichienne, et, qui a été réalisée dans une plus large mesure à la compagnie d'Orléans, est une preuve de l'importance que l'on attache à accroître l'espace offert à la vapeur qui est, dès lors, moins chargée d'humidité. Tubes. - La longueur des tubes de la machine de la compagnie d'Orléans et de la locomotive autrichienne du type de 1884 est comprise entre les limites qu'ont déterminées les travaux récents des ingénieurs du P.-1.4.-M. dont je me suis borné à faire plus haut une mention sommaire (voir p. 277). Les expériences exécutées dans cette dernière' compagnie ont conduit aux résultats suivants En faisant varier de 7 à 3 mètres la longueur des tubes dans une chaudière ordinaire soumise à la série des essais, on ,a reconnu que

10 La quantité d'eau vaporisée par kilogramme de charbon décroît quand on diminue la longueur des tubes, à égalité de tirage ; cette diminution, peu sensible entre 7, 6 et même 5 mètres, devient plus considérable entre 5 mètres et 4111,50 et surtout entre 4'1,50 et 4 mètres. Pour

les longueurs inférieures à 4 mètres, on a, au contraire, constaté une augmentation progressive assez rapide;

car, bien que la quantité totale vaporisée reprenne une série des valeurs qu'elle avait au-dessous du maximum compris entre 4 mètres et 4'11,50, il existe une limite à partir de laquelle on perd plus en puissance que l'on ne gagne en rendement. Si, au contraire, on veut alléger la locomotive, on devra se rapprocher de 4 mètres en évitant de descendre sensiblement au-dessous de cette longueur.

Les expériences de la compagnie P.-L.-M. ayant porté non seulement sur des foyers ordinaires, mais encore sur des foyers Ten-Brinck avec les dimensions mêmes qu'ils ont à la compagnie d'Orléans, il est possible d'appliquer sans erreur à la machine de la compagnie d'Orléans dont

il est ici question les résultats obtenus à la compagnie P.-L.-M. Ceux-ci ont été résumés dans des courbes qui permettent de trouver pour chaque genre de foyer et pour chaque longueur de tubes et avec une chaudière de 185 tubes, la quantité de charbon brûlée par heure, la quantité d'eau vaporisée dans le même temps et la quantité d'eau vaporisée par kilogramme de charbon brûlé. Si les trois locomotives que nous comparons avaient chacune 185 tubes, on aurait le tableau suivant que j'ai dé-

duit directement des courbes représentatives des expériences du P.-L.-M.

2° La quantité totale, vaporisée dans la chaudière pendant un temps déterminé, croît d'une manière continue lorsque la longueur des tubes est diminuée à partir de 7 mètres. Entre 4 mètres et 4'11,50, il y a un maxiLongueur des tubes, m.

celle qui correspond aux tubes de 5 mètres.

Tirage.

l'adhérence, il convient de prendre un nombre voisin de 4m,50, sans toutefois dépasser notablement ce chiffre;

LOCOMOTIVE

LOCOMOTIVES

à hix roues

à six roues accouplées du Brenner et du Semmering

mum, à partir duquel cette quantité atteint, pour les tubes de 3 mètres, une valeur légèrement inférieure à Avec des machines dont on cherche à augmenter

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DES CHEMINS DE FER AUTRICHIENS. é

1884,

1889,

1889,

foyer ordinaire

foyer ordinaire

foyer Ten-Brinck

4,275

3,900

4,439

25

45

75

25

45

75

25

45

'15

436

600

800

430

625

820

420

5(39

731

Charbon brùlé par

heure kg. Eau va- heure. . kg. poncée kilogr. de par. charbon. kg.

Tome XX, 1891.

accouplées de la compagnie d'Orléans

1.040 5.334 6.759 4.015 5.300 6.699 4.200 3.515 6.880 9,25 8,87 8,4

8,99 8,55 8,11 9,875 9,75 9,375 22.