Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
entre les chiffres 8,87 et 8,55 de ce tableau et les chiffres 8,86 et 8,57 que nous venons de calculer.
Les dômes de la machine de la compagnie d'Orléans sont au nombre de deux ; ils sont réunis par un tuyau extérieur à la chaudière; cette disposition, qui a pour but d'augmenter le volume de la chaudière et de donner de la vapeur plus sèche, n'existe pas aux chemins de fer du Sud de l'Autriche. Dômes.
Cheminée.
Dans le type de 1884, la cheminée présentait un évasement surmonté d'une très courte partie cylindrique et contenant une rose (Pl. XIII, fig. 3 et 3a) qui présente sur les appareils de ce genre l'avantage, tout en étant très efficace, de ne pas arrêter le tirage d'une manière exagérée. Ce résultat est dû à la forme évasée de l'enveloppe qui entoure la cheminée cylin-
drique intérieure. En effet, quand on place une rose
au-dessus de l'orifice d'une cheminée cylindrique, on ne peut, sans réduire le tirage dans une mesure excessive, rapprocher cette rose des bords de l'ouverture de sortie des gaz, et, d'autre part, si on l'éloigne trop, on lui ôte toute son utilité. Au contraire, avec une enveloppe évasée, il est possible d'éloigner assez la rose de l'orifice de la cheminée pour que le tirage ne soit pas affaibli, et les parties qui terminent l'enveloppe évasée en recouvrant l'espace compris entre cette enveloppe et la cheminée, concourent au même but que la rose, qui joue par suite un rôle efficace sans nuire à la sortie des gaz. Le type de 1889 n'est pas muni de cet appareil auquel on n'a pas absolument renoncé, mais qu'on critique comme un peu encombrant. La locomotive de ce dernier type a une simple cheminée cylindrique en fonte. Elle est fixe au lieu d'être à charnière comme celle de la machine de la compagnie d'Orléans. Boite à fumée.
Les machines du type 1889 des che-
DES CHEMINS DE FER AUTRICHIENS.
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mins de fer du Sud de l'Autriche sont munies d'une boîte
à feu du système « américain » formée d'une capacité en tôle placée au-dessous de la cheminée (Pl. XIII,
fig.
4).
Cette capacité contient une tôle pleine ab légèrement inclinée et deux tamis, l'un bc horizontal et l'autre cd incliné. La tôle ab a pour but de forcer les filets gazeux à pénétrer jusqu'à l'axe de la cheminée. Faute de cette disposition, les filets se replieraient avant d'atteindre cet axe, et, dès lors, les filets inférieurs formeraient, à partir de la génératrice de la cheminée la plus voisine du foyer, une sorte de surface verticale qui s'opposerait à l'ascension dans la cheminée des filets horizontaux supérieurs. Une poignée ta permet d'imprimer un déplacement horizontal au tamis bc lorsque l'on a ouvert l'orifice de nettoyage antérieur. La soupape de rentrée d'air, Soupape de rentrée d'air. appliquée par M. l'inspecteur général des ponts et chaus-
sées Ricour aux locomotives des chemins de fer de l'État français, existe dans ce type de locomotives autrichiennes.
Deux injecteurs Friedmann, identiques à ceux de la machine à grande vitesse, série 16' décrite ci-dessus assurent l'alimentation ; à la machine de la compagnie d'Orléans deux injecteurs du système Ernest Polonceau sont employés au même usage. Alimentation.
Cylindres. II n'y a à signaler dans la machine autrichienne aucune de ces dispositions particulières qui, sous le nom de tiroir-pendule Eugène Dutheil, sont employées
à la compagnie d'Orléans. Le graissage des cylindres s'effectue dans ces diverses machines au moyen d'un appareil. placé sous la main du mécanicien et composé d'un godet supérieur qui laisse tomber une très faible quantité d'huile dans un tube vertical inférieur, lors-