Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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ateliers livrèrent une locomotive catégorie IV c' qui ne
LOCOMOTIVE
de la Société des chemins de fer
différait des deux autres que par une légère augmentation du diamètre des cylindres et une faible modification du
de l'Etat
poids qui se trouvait compris entre celui de la locomotive de 1879 et celui de la locomotive de 1881. L'accroissement donné au diamètre des cylindres augmentait un peu l'effort de traction dont la machine était susceptible. En effet, on avait : LOCOMOTIVE
de la Société A.-II. des chemins de fer de l'Etat Catégorie Catégorie Catégorie IVer, IVc, type 1879 type 1881 type 1882
Diamètre des cylindres. Course des pistons Diamètre des roues motrices Timbre Poids en charge. Effort de traction 0,65 D f Poids utile pour l'adhérence.
Catégorie IVc", type 1884
Diamètre des cylindres. Course des pistons Diamètre des roues motrices Timbre
Poids en charge Effort de traction 0,65 P (121 D Poids utile pour l'adhérence Rapport du poids adhérent à l'effort de traction
mit. kg.
tonn.
0,37 0,46 1,105 10
28,15 3,721
98,15
7,5
0.,3
0.,3
0.,32 O ,46
1 ,11
1 405 104
La puissance de cette locomotive correspondait à la traction d'un train de 60 tonnes marchant à la vitesse effective de 10 kilomètres à l'heure sur une rampe de
1 ,105 104
33 millimètres.
0 ,46
104
27t,15 2 ,424 ,15
Rapport du poids adhérent à l'effort de traction. 11,2
0 ,46
28t4
2 ,446
28 ,1 1.1 ,4
27`,8 2 ,86
27 ,8 9 ,7
Le coefficient d'adhérence était donc resté suffisam-
ment élevé dans celle des machines précédentes où l'effort de traction était plus considérable. Cependant cet effort,
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DES CHEMINS DE FER AUTRICHIENS.
SERVICE DU 1VIATÉRIEL ET DE LA TRACTION
qui correspondait à la traction d'un train de
55 tonnes sur une rampe de 33 millimètres, à la vitesse
effective de 10 kilomètres à l'heure, n'était plus considéré comme suffisant au bout de deux ans, et dès 1883 l'augmentation du trafic imposait la création d'un type plus puissant.
Pour augmenter 3° Locomotive-tender, catégorie Vc. l'effort de traction au delà de cette limite, on dut abandonner les machines à six roues accouplées. En effet, l'impossibilité de dépasser, sur des lignes secondaires, une charge de 9`,500 par essieu fixait au poids adhérent d'une machine à trois essieux accouplés une limite supérieure égale à 281,500. En raison du caractère accidenté des lignes secondaires, il convenait que le rapport du poids adhérent à l'effort de traction ne descendit pas audessous de 7, ce qui fixait pour cet effort, dans le cas des machines à six roues accouplées une valeur maxima de 28t,500
41,070. Si l'on voulait t en particulier obtenir
On conserva 2° Locomotive-tender, catégorie IVc". d'abord le même type de machines à six roues accouplées en se contentant d'accroître les dimensions de l'appareil
une machine capable de remorquer un train de 100 tonnes
moteur. C'est ce que réalisa la locomotive catégorie
construire une locomotive pouvant développer un effort de traction de 51,100, il fallait recourir à un système de
/Yeu qui est sortie en 1884 des ateliers de la société A.-H.
à Vienne et dont le tableau suivant donne les éléments.
sur Une rampe de 33 millimètres, à la vitesse effective
de 10 kilomètres à l'heure, c'est-à-dire si l'on voulait