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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

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convenable. Ces surfaces coniques sont obtenues par l'affûtage sur une machine spéciale. Comme l'emploi

sur deux galets de renvoi. La translation est obtenue

substitue le plat d'une meule suivant le plan tangent au cône, et c'est au foret qu'on donne un mouvement de rotation autour de l'axe du cône. Diverses machines à affûter réalisent plus ou moins exactement ces conditions géométriques : leur emploi permet seul d'obtenir tout

sur une crémaillère portée par cette portion d'arbre.

d'une meule conique creuse ne serait pas pratique, on lui

l'effet des forets hélicoïdaux. On appointe aussi ces forets en abattant une partie de la petite arête qui relie les deux tranchants (l'effet de cette opération n'est pas représenté

sur la fig. 11). Le foret hélicoïdal, mieux exécuté que les autres, permet un perçage plus rapide ; le copeau est bien formé, et il se dégage aisément par les gorges de l'outil, de sorte qu'il n'est pas besoin de le relever pendant les perçages profonds. Enfin les trous qu'il donne sont mieux calibrés et bien rectilignes. Il faut, autant que possible, que les deux tranchants d'un foret agissent, mais un faible écart de l'un des tranchants l'empêche de mordre. Il est rare en pratique de voir des forets donnant deux copeaux pareils. Machines à percer. -- La machine à percer est simple en principe : elle fait tourner le foret, qui est le plus souvent vertical, et permet de lui donner le mouvement de serrage, soit automatiquement, soit à la main. A cet effet, l'arbre porte-foret se compose de deux parties, une animée du mouvement de rotation, l'autre ne tournant pas et recevant le mouvement de translation. La rotation est communiquée par engrenages ; les changements de vitesse nécessaires sont obtenus par un cône à plusieurs étages pour la courroie motrice et par harnais

d'engrenages. Dans plusieurs machines récentes, la transmission du mouvement de l'arbre horizontal porte-cône à l'arbre vertical du foret se fait par une courroie passant

soit par la rotation d'un écrou fixe que traverse la portion d'arbre qui ne peut tourner, soit par l'action d'un pignon

L'arbre porte-foret est souvent équilibré par un contre-

poids, afin de rendre plus facile le retour à la main. Quelquefois le foret n'avance pas et c'est le support de la pièce à percer qui reçoit une translation. La machine à percer peut être disposée pour se fixer contre un mur ou sur une colonne ; plus souvent elle est portée par un bâti spécial en fonte. Une table reçoit les pièces à percer. Toutes ces perceuses, dites fixes, ne conviennent que pour des pièces facilement maniables. Pour les pièces de grandes dimensions, on fait usage de perceuses radiales, où le foret est porté par un chariot qui peut coulisser le long d'un bras horizontal, pivotant lui-même autour d'un axe vertical fixe. La communication du mouvement au foret se fait par pignons glissant sur arbres rainés. Les mouvements de déplacement du chariot porte-foret sont à la main ou automatiques. La pièce à percer repose sur une table ou sur une plaque de fondation, et l'on peut percer un trou vertical en un point quelconque du champ d'action de la machine. L'axe vertical est rapporté en avant d'un bâti fixe, ou bien est l'axe même d'une colonne formant bâti ; dans le second cas, le bras de la machine peut faire un tour presque complet, car il n'est gêné que par la courroie motrice (qui pourrait même être disposée pour ne pas se trouver sur le passage de la machine). Cette extension du champ d'action est rarement utile. Il existe au Creusot une radiale de Ducommun, qui pèse 30 tonnes, et perce des trous de 150 millimètres de diamètre ; l'arbre porte-foret peut se déplacer entre des rayons de Im,350 et 3",200. La radiale ordinaire ne donne que des trous verticaux, placés où l'on veut. Cela suffit le plus souvent ; mais pour

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