Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
la meule ait un mouvement de va-et-vient sur toute la longueur des génératrices de la surface. Le meulage de la surface interne d'un cylindre est moins commode : on l'exécute soit encore sur le tour pour les pièces courtes, soit avec un appareil analogue à
quelques tonnes. Ces marteaux ont un ou deux jambages ils sont à simple ou à double effet ; la distribution, commandée à la main, doit être douce à manoeuvrer : aussi la fait-on généralement à l'aide d'un tiroir cylindrique ou de soupapes. Ces appareils consomment beaucoup de va-
la machine à percer, où la meule reçoit trois mouvements : rotation autour de son axe, révolution autour de l'axe du
peur, car ils fonctionnent à pleine admission, sans détente, et ils laissent un énorme espace libre à leur fond de course inférieur, correspondant à l'épaisseur de la pièce à forger ; il y a aussi un grand espace libre au fond supérieur dans le pilon à double effet, surtout lorsqu'on marche avec une faible levée. Le pilon à détente succes-
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cylindre à meuler et va-et-vient suivant la génératrice. Pour meuler les surfaces planes, on fait usage d'une machine analogue à une raboteuse : l'outil est remplacé par une meule, avec commande spéciale, agissant de champ, c'est-à-dire par sa surface cylindrique ; cette meule reçoit en outre un mouvement transversal de va-et-vient sur toute la largeur à meuler. Dans d'autres appareils, la meule agit par son plat. Comme applications diverses du meulage, citons son emploi pour tourner des bandages de roues de chemin de fer (ou des roues en fonte trempée) trop durs pour être attaqués par l'outil ordinaire (Railroad Gazette, avril 1887,
p. 262) ; pour aléser les coussinets de wagons à
l'aide
d'un tore animé d'une rotation rapide et d'une translation suivant les génératrices (Ibid., déc. 1878, p. 419). Une forme curieuse du meulage est l'emploi du sable fin projeté avec une grande vitesse par un jet de vapeur dans l'appareil Tilghman (Engineering, 1878, ier sem., p. 515), qui sert à affûter les limes, à décaper la surface des moulages de fonte et de bronze. Le matériel de la forge se lie à l'outillage métallurgique, que nous n'étuMACHINES POUR LE TRAVAIL DE FORGE.
dions pas dans notre revue. Aussi nous contenterons-nous d'indiquer quelques appareils plus spécialement employés
dans les ateliers de construction. Ce sont d'abord
les
depuis
marteaux pilons de petite et moyenne dimensions, le poids d'une centaine de kilogrammes jusqu'à celui
de
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sive dans deux cylindres à simple effet, du type Woolf en tandem, décrit dans la Zeitschrift des Ver. D. Ing., 1890, p.1386, économise la vapeur : pour soulever le marteau,
on admet la vapeur sous le petit piston et on ouvre l'échappement au-dessus du grand ; pendant la chute, la vapeur se détend en passant du petit au grand cylindre. Pour le martelage rapide, on substitue parfois à la manoeuvre de la distribution à la main une commande automatique : souvent aussi on emploie les pilons à transmission mécanique. Tels sont le marteau à ressort Bouhey (Résal, Annales des mines, 7e s., t. I, p. 72) ; les marteaux pneumatiques Chenot, Arns, Longworth, etc. (Engineering, 1891, ler sem., p. 306 et 399) où un piston commandé transmet le mouvement à un second piston portant le marteau, par l'intermédiaire d'une masse d'air alternativement raréfié et comprimé ; les moutons servant pour les travaux de matriçage-, où une courroie passant sur une poulie, qui tourne constamment, porte à une extrémité le marteau, à l'autre une poignée sur laquelle il suffit d'appuyer pour produire l'entraînement de la courroie et du marteau par la poulie ; la disposition la plus ingénieuse de cet appareil consiste dans l'emploi de deux poulies voisines séparées par un support à galets, ressort xor, t189lél.ger relève quand on n'appuie pas sur la qu'unTome ee xs
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