Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
poignée de manoeuvre ; les galets soulèvent alors la
à surfaces convenablement profilées, qui se déplacent en sens contraire (Portefeuille e'con. des machines, 1889, col. 46). On obtient ainsi des broches de filature, des chapelets de billes pour boîtes de bicycles.
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courroie et évitent qu'elle ne frotte sans cesse sur les poulies. Dans d'autres appareils, c'est l'embrayage d'un galet tournant contre une tige en bois qui soulève le marteau. On peut rapprocher de ces appareils les presses à vis qui servent à l'étampage et à l'emboutissage à froid des feuilles de métal, à la fabrication des rivets : la vis verticale, qui abaisse et relève la frappe, tourne dans un sens
ou dans l'autre par l'action d'un embrayage à friction. Ces appareils ont parfois des dimensions considérables, et le mode de commande varie. Le gaz d'éclairage fournit la puissancè motrice des petit pilons Tangye, Robson (The Engineer, 1886, 20 sein.. p. 206; Zeitschrift des Ver. D. Ing., 1888, p. 453). Enfin
l'air comprimé se substitue aisément à la vapeur dans les pilons ordinaires. Nous avons déjà cité, dans un chapitre précédent, l'emploi de la presse hydraulique pour remplacer le pilon et pour emboutir les tôles. La Zeitschrift des Ver. D. hzg. (1890, p. 1327) donne la description d'une presse américaine à matricer d'un seul coup les essieux de wagons. On consultera avec fruit, sur les marteaux pilons, les mémoires de MM. Casalonga et Chômienne, dans le Bulletin de la Soc. des anc. élèves des écoles d'Arts et Métiers (1888). Le matériel mécanique des forges comprend encore des laminoirs de divers genres ; des machines à forger, telles que la machine Ryder, où des frappes commandées par un arbre à excentrique se meuvent rapidement au-dessus d'enclumes ; des presses à souder, serrant l'une contre l'autre les deux pièces chauffées. Citons encore la ma-
chine Simonds, qui façonne par roulement des barres rondes d'acier suivant des profils de révolution : se compose essentiellement de deux plaques voisines,
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Un appareil intéressant sert à faire les vis à chaud, par laminage entre des galets cannelés. On exécute économiquement, à l'aide de cette machine, les grosses vis à bois, les tire-fond pour attache de rails à patin. MACHINES DES ATELIERS DE CHAUDRONNERIE. - L'ou-
tillage des ateliers de chaudronnerie comprend des cisailles, des poinçonneuses, pour lesquelles nous avons indiqué les avantages de la transmission hydraulique, qui s'applique également aux riveuses et aux presses à emboutir. Les perceuses y sont aujourd'hui d'un emploi fréquent et sont
préférables aux poinçonneuses pour les tôles de chaudière: il est avantageux de percer ensemble les trous qui doivent se correspondre sur les tôles déjà travaillées et assemblées : un type de perceuse bien disposé à cet effet comprend un grand plateau horizontal sur lequel repose le cylindre vertical en tôle ; plusieurs perceuses à foret horizontal sont disposées tout autour sur des montants verticaux le long desquelles on peut les déplacer : on peut ainsi percer commodément les rangées de trous longitudinales et circulaires. Un mémoire intéressant de M. S. Hall,
dans le PPOC. de l'hist. of 2nechanical Engineers (1878, p. 565), est consacré à cette classe d'appareils. La machine à cintrer les tôles se compose de trois cylindres qu'on peut rapprocher plus ou moins suivant le rayon à obtenir : ces cylindres doivent être très rigides pour ne pas trop fléchir ; quelquefois on les bombe légèrement pour compenser l'effet de la flexion (Engineering, 1890, 2° sem., p. 327). La machine du Creusot, à cylindres de 515 millimètres, peut cintrer des tôles larges de 4m,500 et épaisses de 30 millimètres. Une machine amé-