Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1891, série 8, volume 20)

BASSIN BALAIS,

3.

PARTEMENT DU GARD.

obiac et Nieyrannes.

Concession

lit novembre 1809.)

(Instituée par elre CAUSES DE L'ACCIDENT

Causes directes de l'inflamma-

tion des gaz 9

Forme du chan-

Très proba-

L'inflammation s'est produite au moment de la reprise des travaux après le repos de midi. L'ouvrier blessé a prétendu qu'il avait cassé le verre de sa lampe d'un coup de pic. Diverses circonsaces tendent à prouver qu'il l'avait ouverte. Pen de temps avant le repas, le maître mineur dans sa visite n'avait reconnu aucune trace de grisou. 'mirage de la mine était satisfaisant.

tier, qui faisait blement, lam- chef de chant. cloche; peut-être pe ouverte qui n'a pas vet aussi voisinage par la vic- l'état dodu d'une faille. à la repebe time. travail, et it'a

tenu couple t'observai/and

ouvrier, pi tendait latte' chanter.

'PARTEMENT DE L'AVEYRON.

Lavergne. 'ale du d8 février 1831.)

1

541

180.469

tonnes,

I égère-

ment

Chantier en cul-de-sac,

brêlé.

Allumage d'un coup de mine.

Dans la matinée de l'accident, le maitre mineur et le chef de poste n'avaient pas trouvé de grisou à l'avancement. Mais l'ouvrier avait chargé et tiré le coup de mine sans demander l'autorisation du maitre mineur. '

La Compagnie a été invitée à préparer un règlement sur l'emploi de la poudre elle tirage des coups do mine. Ce règlement à été homologué.

2

u

ai

Dégagement Attribuée à subit d'une quan- l'insuffisance

La mine était urisouteuse ; l'abondance du gaz dans les traçages des nouveaux étages du fond avait fait abandonner l'aérage naturel, et on avait installé un ventilateur soufflant en 1886. Depuis lors, l'ex-

par tin Cosset - Du -

ploitation avait été conduite' avec prudence ; au moment de la catastrophe, on était près d'achever des travaux entrepris pour opérer la division du courant d'air dans les deux étages grisouteux. Les chan-

tité énorme de de la lampe girisrm,

soufflard d'une bruite dans le force extraordi- cas d'un courant d'air ausnaire.

si violent.

tiers daces étages étaient aérés an moyen de gaines, et la totalité du courant passait sur tous les fronts de taille : dans les gaines, la vitesse du courant d'air pouvait dépasser 3 mètres. L'accident se produisit à minuit dans la nuit du S au 3 novembre. Dans la journée, les chefs de poste n'avaient rien constaté de suspect. Un soufflard, qui trois mois après la catastrophe donnait encore 19 litres de grison par seconde, avait dia se déclarer subitement. Le gaz, suivant le courant d'air, a s'allumer dans un chantier situé en aval sur une lampe suspendue en -face de l'orifice de la gaine, la vivacité dit courant ayant dit déterminer la sortie de la flamme à l'extérieur. A. ce moment la quantité de grisou répandue dans la mine était considérable : ce qui explique la violence des effets dynamiques, al la quantité de gaz délétères produite. La flamme a dis parcourir 1.700 mètres de galerie. Il a été prescrit, à la suite de l'accident, d'opérer tous les traqages an moyen de galeries jumelles, et d'arrêter les travaux dans les chantiers où la teneur de grison atteindrait 1 1/2 p. 100. La lampe MarSaut à rivet de plomb a été adoptée. L'Administration a rappelé aux ingénieurs les inconvénients des lampes Mueseler bâtardes, dont l'usage a, d'ailleurs, été immédiatement abandonné par les exploitants.