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EXPÉRIENCES SUR LES LAMPES DE SÙRETÉ.

que l'air alimentant la flamme est tout à fait séparé des produits de la combustion. Voici quelques résultats photométriques bougies 0,87 0,87

Éclat initial Éclat au bout de 75 minutes

Nous avons placé la lampe Fumat dans des mélanges, au maximum d'explosibilité, d'air et de formene, sans vitesse. Elle s'est immédiatement éteinte. Avec la teneur de 6,5 p. 100 de formène, l'extinction ne se produit qu'au bout de 2 minutes environ. Dans les mélanges au maximum d'explosibilité d'air

et de gaz d'éclairage animés de fortes vitesses, nous avons obtenu les résultats suivants Vitesse du courant en amont de la lampe. . à hauteur

. .

. .

6,40 li ,40

Trois expériences ont donné des résultats identiques. La flamme de la mèche s'est éteinte immédiatement ; le mélange explosif a continué d'abord à brûler dans l'intérieur du tamis, puis s'est éteint au bout de 10 à 20 secondes, même en dirigeant les trous de la cuirasse vers le courant d'air. Il n'y a pas eu d'explosion au dehors. La lampe Fumat donne donc toutes les garanties de sécurité désirables. Lampe Marsaut. 4) est d'une construction très simple. Un cylindre de verre entoure la mèche ; il est surmonté par deux tamis superposés. Le tamis extérieur est pr otégé par une cuirasse, fermée à son extrémité supérieure, qui porte, latéralement et à un niveau plus haut que la base supérieure du tamis, une rangée de trous circulaires a servant à l'écoulement de la fumée. A la partie inférieure de la cuirasse, et en regard de la garniture La lampe Marsaut (Pl. IV,

fig.

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métallique qui reçoit la base du tamis, la cuirasse porte des orifices b destinés à l'entrée de l'air. Lors d'un accident grave survenu à Saint-Étienne en 1889, on avait songé à incriminer la lampe Marsaut, et M. l'ingénieur des mines Leclère, professeur à l'école de Saint-Étienne avait constaté, à cette occasion, ce fait intéressant, que lorsque la lampe Marsaut est plongée dans un mélange d'air et de gaz d'éclairage, sans vitesse, le gaz continue à brûler, dans l'intérieur de la lampe, après l'extinction totale de la flamme de la mèche. On par-

tait de là pour exprimer la crainte que, la lampe restant longtemps en cet état au milieu du gaz, le tamis pouvait rougir de plus en plus et arriver à laisser passer la flamme

au dehors. Dans une série d'expériences dont il a rendu compte au

Congrès international des mines et de la métallurgie, M. Marsaut avait montré que ces craintes n'étaient pas fondées.

Nous avons étudié le phénomène en perçant dans la lampe Marsaut une large fenêtre obturée par une lame de mica de manière à voir à tout instant l'état des tamis. Pour que la conclusion fut encore plus nette on avait enlevé

le tamis intérieur. Dans cet état la lampe était plongée dans un mélange d'air et de 10 p. 100 de formène se renouvelant avec un débit de 1 litre par seconde. On voyait alors, la flamme de la mèche étant éteinte, le gaz brûler

dans l'intérieur du tamis. La lampe a été, à diverses reprises, laissée dans cette situation pendant des temps variant de 1 heure à 3 heures, sans que jamais le tamis ait rougi sensiblement ni présenté des traces d'altération. La cause de danger signalée dans l'emploi de la lampe Marsaut n'existe donc pas en réalité. Nous avons porté ensuite la lampe Marsaut dans des mélanges d'air et de gaz d'éclairage, au maximum d'explosibilité et animé de fortes vitesses. Pour bien avoir à