Annales des Mines (1892, série 9, volume 1)
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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
rapide, tout en étant moins forte que de Pontgibaud à
tionnés qu'aujourd'hui, on ait renoncé à entreprendre des travaux d'aussi longue haleine. L'exploitation de toute la. région, centrale et méridionale des concessions de Pontgibaud, à la 'Brousse, Mioche, la Grange, Rosier et loure,.
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Péchadoire. La cote du thalweg est d'environ 530 mètres Montfermy, à la limite de la concession des Combres ; elle n'est plus que de 468 mètres au confluent du Sioulet, point situé en dehors du groupe des concessions de Pontgibaud , mais intéressant néanmoins parce qu'il devait être le point de départ de la grande galerie d'écoulement étudiée vers 1850 en vue d'assurer l'avenir des mines de Pontgibaud.
Les variations du profil longitudinal et de la coupe transversale de la vallée de la Sioule dans la traversée des concessions de Pontgibaud n'ont pas été sans influence sur l'ordre de développement des travaux de mines dans l'étendue de ces concessions.
C'est dans la gorge étroite et profonde de Barbecot et Pranal que l'exploitation a été reprise au commencement de ce siècle ; on comptait tirer parti du relief accentué du
terrain pour explorer les filons par galeries et de la force motrice fournie par les chutes de la Sioule pour continuer cette exploration en profondeur. La partie de la vallée de la Sioule qui s'étend de Pontgibaud jusqu'au pont de la Miouse était loin de présenter les mêmes facilités pour l'exploration par galeries des affleurements connus dès cette époque sur ses pentes ouest. La différence d'altitude entre ces affleurements et le fond
de la vallée ne dépasse guère une centaine de mètres; la fraction utile de cette hauteur se trouvait réduite en certains points par l'étendue des travaux anciens. De plus, les filons, au lieu de couper la vallée, comme ceux de Barbecot et de Pranal , lui sont sensiblement parallèles. Pour les atteindre, il aurait fallu exécuter des galeries d'écoulement ayant de 1.500 à 2.000 mètres de développement. On comprend qu'a une époque où l'ave-
nir des gîtes était incertain et où les procédés de perforation des galeries étaient loin d'être aussi perfec-
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a donc été faite par puits, au moyen de machines à. vapeur.
Pranal et à Barbecot, les recherches en galeries n'ont pas eu des résultats aussi favorables qu'on l'avait espéré à l'origine des travaux ; l'exploitation ne s'est développée qu'à Pranal, à la fois en direction et en profondeur ; l'approfondissement des travaux a été facilité par la force motrice fournie par la Sioule. L'exploration de région est d'ailleurs restée incomplète ; à ce point de vue, il est regrettable qu'on n'ait pas exécuté, en partie du moins, la grande galerie d'écoulement étudiée pendant la dernière période d'existence de là société Pallu. - Du confluent de la Sioule et du Sioulet (altitude 468 mètres) jusqu'à Barbecot, cette" galerie aurait eu un développement de 8 à 9 kilomètres et aurait recoupé sur ce par-
cours, à une profondeur assez considérable, un grand nombre de filons connus à la surface. La hauteur asséchée aurait été de 70 mètres aux Combres, de 83 mètres à Pranal, de 95 mètres à Barbecot. Ce travail aurait été d'une exécution longue et dispendieuse, mais il aurait fourni des données précises sur la constitution d'une région qui est restée peu productive, et qui aurait peut-
être donné des résultats importants si elle avait été mieux explorée.
Le prolongement dé la galerie jusqu'à Rosier et à loure aurait présenté également un réel intérêt ; il aurait donné une dénivellation utile de 170 mètres à Pontgibaud , de 238 mètres à Rosier (orifice du stollen)
et de 250 mètres à loure, vers la hauteur du puits Virginie. On aurait pu atteindre sans épuisement les plus grandes profondeurs explorées jusqu'ici dans cette der-