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Annales des Mines (1892, série 9, volume 1)

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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE PONTGIBAUD.

Mine de La Grange (*).

Les travaux de la mine de la Grange ont commencé en 1855 et se sont poursuivis jusqu'en 1876. On avait constaté à la surface l'existence d'un affleurement puissant d'environ 3 mètres, feldspathique et quartzeux, avec un peu de minerai ; on dirigea vers cet affleurement

une galerie est-ouest qui recoupa le filon à 360 mètres

de son origine et fut arrêtée au bout de 425 mètres, sans avoir donné lieu à aucune autre découverte de quelque importance.

entre deux et six mètres dans la région centrale, près du

puits Nosky. C'est dans cette région que se trouve la colonne métallifère exploitée de 1855 à 1876; cette colonne avait un développement horizontal d'une centaine de mètres et s'inclinait vers le nord dans la profondeur. Elle a beaucoup diminué d'importance au-dessous du niveau de 80 mètres et n'a pas pu être exploitée audessous de 100 mètres. Le remplissage de cette colonne se composait de granulite altérée, de quartz assez abondant,

d'un peu de pyrite, très peu de blende et de galène tenant 2.500 grammes d'argent par tonne de plomb. En profondeur, la proportion de quartz est allée en augmen-

Près du point où la galerie avait recoupé le filon, on fonça le puits Nosky, qui a servi à assurer l'exploitation jusqu'à la profondeur de 120 mètres. Le développement des travaux a été d'un peu plus de 500 mètres en direction, au niveau de la galerie d'écoulement. Le filon de la Grange est dirigé N. 172°E (N. 8° 0.) et plonge de 75° vers l'est ; on ne peut douter qu'il ne soit

granulite avait disparu et il ne restait qu'une veine argi-

le prolongement du filon de Mioche, car les avancements

leuse avec du quartz. La roche encaissante était dans cette

sud de ce filon et les avancements nord de celui de la Grange se dirigent les uns vers les autres et ne sont séparés que par un intervalle de 175 mètres.

région un gneiss assez dur. Les travaux de la Grange donnaient lieu à une venue d'eau de 250 à 300 litres par m. inute.

On a vu que le filon de Mioche s'amincissait progressi-

Recherches faites à l'est de Mioche et de la Grange.

vement vers le sud en pénétrant dans un micaschiste tendre, sans perdre d'ailleurs ses caractères normaux.. Le filon de la Grange se comporte de même vers son

filons de Mioche et de la Grange, deux recherches en

tant et celle du minerai en diminuant ; le niveau de 120 mètres, peu développé d'ailleurs, a montré le filon stérile. Dans la direction du sud, le filon s'est aminci progressivement et s'est réduit à 0rn,30 à 0ll',40 de puissance ; la

On a entrepris, il y a longtemps déjà, à l'est des

extrémité nord ; sa puissance y est de O",50 à 0'1°,60 seu-

galerie qui n'ont abouti à aucun résultat utile.

La première, exécutée de 1860 à 1863, à 300 mètres

lement, et son remplissage est formé surtout de granulite, avec peu de quartz et sans minerai. A mesure que l'on avance vers le sud, la roche encais-

environ à l'est des travaux sud de Mioche, a rencontré au bout de 75 mètres une veine argileuse et quartzeuse

que l'on a suivie sur une centaine de mètres dans

sante devient plus dure et passe progressivement au

la direction du nord ; on y a rencontré un peu de galène

gneiss ; la puissance du filon augmente et reste comprise (*) Voir PI. XV et XVII.

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tenant 3.000 grammes d'argent par tonne de plomb. Reprise ensuite de l'est à l'ouest dans le gneiss dur, la galerie a coupé deux autres petites veines stériles qui n'ont pas été suivies.