Annales des Mines (1892, série 9, volume 1)
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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
mais au sud de l'intersection le filon -Virginie redevient
du remplissage rend peu rationnelle une subdivision de
presque immédiatement productif jusqu'au niveau de 60 mètres et même parfois jusqu'à celui de 80 mètres.. Le plongement reste dirigé vers l'est, mais il augmente. en même temps que l'orientation du filon se modifie.. Après avoir été de N. 40° E. sur 300 mètres environ,. elle est de N. 25° E. jusqu'au voisinage du puits James, où elle redevient N. 45°E. Dans cette région, le filon Virginie avait une puissance de 0',40 à 0m,60 seulement,
mais son remplissage, formé de granulite avec beaucoup de veines de quartz, rendait 8 à 10 p. 100 de plomb tenant en moyenne 2.800 grammes d'argent par tonne. Le filon court ainsi parallèlement au filon Agnès sur une longueur d'environ 200 mètres, la distance horizontale
entre les deux gîtes étant d'une soixantaine de mètres seulement ; l'intervalle est occupé par un gneiss généralement assez dur. L'exploration du filon Virginie avait été longtemps arrêtée à la hauteur du puits James: Elle a été reprise récemment et poussée jusqu'à une centaine de mètres au sud de ce puits, au niveau de 60 mètres. Le filon s'est montré très irrégulier d'allure et peu productif; il est encaissé tantôt dans le gneiss, tantôt dans une granulite très décomposée. Filon Agnès (*). -Le filon Agnès forme le prolongement
du filon Saint-Marc de là mine de Rosier ; bien que les travaux n'aient pas été reliés les uns aux autres, la continuité des deux gîtes n'en est pas moins hors de doute. Aussi a-t-on souvent appliqué le nom de filon Saint-Marc à toute la partie du filon Agnès située au nord du puits du même nom; on réservait alors le nom de filon Agnès à la partie du gîte située au sud, partie ne présentant pas la même orientation que la première. Mais la continuité (*) Voir Pl. XV et XX.
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ce genre.
On a vu que les filons Agnès et -Virginie sont séparésà l'affleurement par une distance horizontale de 150 à 250 mètres dans toute la région nord, pour se rapprocher ensuite beaucoup dans la région du puits Virginie. En profondeur, les deux filons convergent, puisque le filon Virginie plonge vers l'ouest, tandis que le filon Agnès plonge vers l'est, sous un angle très considérable près de la surface, un peu moindre en profondeur; on présume qu'ils doivent se
réunir à une distance de 500 à
600 mètres de la surface. Cette manière de voir est confirmée par la présence d'un grand nombre de cassures et de veines secondaires, productives ou non, dans l'intervalle qui sépare les deux filons. En décrivant le filon
Virginie, nous ayons déjà mentionné le filon SaintGeorges , orienté N. 40° E. et le croiseur productif,
orienté N. 30°0., qui se détache du filon Virginie au sud du stockwerk. Ce sont, en réalité, des branches détachées du filon Virginie qui convergent vers le puits Taylor, foncé sur le filon Agnès. On aurait pu supposer que leur point de cenvergence aurait donné lieu à la formation d'une colonne riche ; il semble qu'il n'en soit rien, car les recherches nombreuses faites autour du puits Taylor n'ont fait reconnaître aucune trace du filon Saint-Georges et ont trouvé le croiseur absolument stérile. Dans la région nord des travaux de loure , on a recoupé, entre les deux grands filons, à une centaine de mètres du puits Anna, une veine mince, orientée N. 166° E. (N. 14° O.), un peu métallifère bien qu'encaissée directement dans le gneiss. Cette veine, connue sous le nom de filon Caroline, a été explorée sur une centaine de mètres
en direction, tant au niveau d'écoulement qu'a celui de 40 mètres ; elle s'est montrée inexploitable partout. Le filon Agnès présente à son extrémité nord les