Annales des Mines (1892, série 9, volume 2)
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RUPTURE DU GABLE D'UN PLAN INCLINÉ.
LA FORMULE D'EXPLOITATION DE M. CONSDARE.
annuelle fixe qui viendra s'ajouter à la recette, et en déduc-
tion de laquelle viendront, le cas échéant, les fractions de cette reCette attribuées à l'État et au département. C'est là, au fond, la combinaison adoptée dans les conventions, assez nombreuses depuis quelques années, dans lesquelles le concessionnaire prend à ses risques et périls l'exploitation, mais se fait servir par le département, en dehors de la recette, l'intérêt du capital qui représente sa part contributive dans les dépenses. de premier établissement. La formule de M. Considère nous paraît donc conduire,
NOTE SUR UNE
RUPTURE DU CÂBLE DU PLAN INCLINÉ DE L'USINE LAVIE A CONSTANTINE Par M. JACOB , Ingénieur au Corps des mines.
dans tous les cas, à une solution satisfaisante d'un problème qui avait jusqu'ici paru insoluble, et sa découverte est un vrai service rendu à tous ceux qui ont à préparer des conventions pour l'établissement de chemins de fer secondaires.
TABLE DES MATIÈRES Pages. 41
Objet du mêmoire de M. Considère Utilité des chemins de fer d'embranchement a) Trafic procuré aux lignes principales par les embranchements. . b) Bénéfices directs réalisés par le public sur les transports. . . . c) Bénéfices indirects Conclusions sur l'utilité des chemins de fer d'intérêt local
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Tarifs dont l'application produit le maximum d'utilité générale . Avantages de la formule d'exploitation à six termes, et simplification qu'elle pourrait recevoir Conclusions
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La rupture dont il va être question met en évidence le fait de la désorganisation rapide des câbles métalliques par suite de leur passage sur des poulies d'un diamètre trop faible et d'enroulements successifs dans des plans différents. Elle a eu pour conséquence une marche en dérive des deux trains, due au non fonctionnement. des freins automatiques. A ce double point de vue, cet accident nous a paru présenter un certain intérêt. L'usine Lavie utilise pour la fabrication des farines et de l'huile d'olive les chutes que forme le Rhumel à sa
sortie des gorges de Constantine. Elle est reliée à la place de la Brèche, point de passage obligé pour l'arrivages de matières premières et les expéditions des produits, par une route dont la pente atteint sur la moitié de la longueur 10 à 12 centimètres par mètre. Dans ces conditions, le transport annuel de 10 à '12.000 tonnes de grains à la descente, d'autant de farines à la montée, de 100 à 120 tonnes d'huile représentait une dépense con-
sidérable. Aussi se décida-t-on dernièrement à relier Tome II, 1892.
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