Annales des Mines (1892, série 9, volume 2)
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ÉTAT ACTUEL DE L'INDUSTRIE DU NAPHTE
DANS LA PRESQU'ILE D'APSCHÉRON.
de raffinage compte pour 15.000 roubles (40.000 francs). A. ce sujet, nous donnerons ici quelques-uns des prix des matériaux de construction et de la main-d'oeuvre à Bakou:
huiles dans les conditions où elles se trouvent lors de leur usage, c'est-à-dire de les interposer entre un coussinet et un arbre. L'appareil employé dans plusieurs
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Roubles.
Pouces.
1
0,25 0,50 0,75 0,95
1 Vs
1,20
1 7/s
1,55 1,90 2,20 3,25 4,20
5/8
.
Planches en bois résineux d'une longueur de 9-20. Épaisseur (en pouces anglais de 25 millimètres). Largeur environ 0-,25 . .
7/8 1 1/8.
2 Va. 2 bis
3 V, 4 1/s. Mètres.
Roubles.
Pouces.
, Long., 12,-,0; épaiss., 3 Poutres.
10,60 10,60 10,60
9
3 112 3
2
.
2,20 1,90 1,20
Les briques ordinaires de construction coûtent 1011 (26,60) le mille. Les briques réfractaires, rendues franco à Bakou, venant d'Angleterre : 120R (320 francs) le mille-. La maçonnerie (main-d'oeuvre) revient à 211,70 (7',40)
le mètre cube. Le prix de la main-d'oeuvre varie d'ailleurs autour des chiffres suivants Roubles.
Manoeuvres (le poste de 12 hommes) . Ouvriers plus habiles
.
.
0,50
0,80 à 1;00
Avant d'expédier les huiles de graissage, on les soumet
à des essais relatifs à la viscosité. Les appareils employés pour ces mesures, tant à Bakou que sur les lieux de consommation, sont des plus variés. Certains d'entre eux, employés principalement pour les fournitures des compagnies de chemins de fer, ont pour but de mettre les
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usines de Bakou, basé sur ce principe, est l'appareil Thurston : il se compose d'une sorte de pendule qui repose, non sur un couteau, mais sur un tourillon mis en mouve-
ment rapide par une courroie sans fin. La pression, le nombre de tours, et l'élévation de température, mesurés simultanément, donnent de précieuses indications sur la qualité des huiles. Nous signalerons une autre catégorie d'appareils, donnant des renseignements certainement moins conformes à la pratique, mais d'un fonctionnement beaucoup plus simple et rapide. Ce sont les appareils basés sur la vitesse d'écoulement dés huiles.
Le plus simple de tous est l'appareil d'Engler. C'est un simple récipient en laiton, cylindrique, percé à sa base d'un orifice assez étroit, de 3 ou 4 millimètres carrés de section. On remplit ce vase de l'huile à essayer, et on ouvre l'orifice. On laisse couler 200 centimètres dans une bouteille en verre, jaugée ; la température doit pendant
ce temps être maintenue constante, à 50° centigrades généralement. On mesure le temps que mettent à passer ces 200 centimètres cubes, soit par exemple 7 minutes. On dira alors que la viscosité de l'huile est de 7 minutes. Plus compliqué est l'appareil imaginé par M. le général Pétroff, directeur des chemins de fer de l'État russe, sur un principe analogue. M. le général Pétroff mesure Je temps que met un certain volume d'huile pour passer à travers une longueur déterminée, 1 mètre environ, d'un tube en cristal de section connue, presque capillaire. Le tube est maintenu horizontal, et à une température constante, dans un bain tout à fait analogue à celui qu'on emploie pour la mesure des dilatations linéaires. Les résultats, introduits dans une formule partie théorique, partie empi-