Annales des Mines (1892, série 9, volume 2)
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DANS LA PRESQU'ILE D'APSCHÉRON.
ÉTAT ACTUEL DE L'INDUSTRIE DU NAPHTE
Les expériences en question ont continué jusqu'en 1889,
les rapports suivants pour le coût du combustible Naphte Bois en linches Anthracite Houille bitumineuse
époque à laquelle M. Urquhardt a publié un supplément à sa première note.
17/t, à 2
Il y est dit, en substance, qu'il y a peu de change-
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3 1/,
Ilkg,35, soit Le rendement trouvé, en vapeur, a été de 70 p. 100 environ.
mensuelle Les calculs faits sur la consommation de 33 à assignent au naphte un avantage économique
38 p. 100.
Les machines à 8 roues couplées ont généralement probadonné de meilleurs résultats que celles à 6 roues, sont plus blement parce que les coups d'échappement fréquents.
La position la plus favorable de l'injecteur est en arque le parrière, et au fond du cendrier, toujours pour les tubes soit aussi cours des gaz avant l'entrée dans long que possible. La note de 1884 se termine par une énumération des avantages du naphte et par la mise à néant des opinions d'inquelquefois admises sur les dangers d'explosion ou cendie qu'il fait courir. Néanmoins, à cette époque, le prix du mazout n'était que l'on pas encore assez bas, ni assez stable, pour et irrévocacroie devoir, en transformant complètement d'autres blement les machines, et en faisant construire appropriées à ce chauffage, dire machines exclusivement ainsi adieu pour toujours au bois et à la houille. C'est condamnée, mais non du foyer avait été
que la porte supprimée.
bien que des suiCe qui ressort de cette note aussi de. de l'aménagement vantes, c'est l'importance capitale toute la C'est là que réside la chambre de combustion. pulvérisateur n'est difficulté ; auprès de cela, le choix du qu'un détail et une question d'appréciation personnelle.
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ments à apporter à ce qu'il a écrit. Le chauffage au ma-' zout s'est généralisé. Les formes de la chambre de combustion ont été mieux étudiées et perfectionnées. L'injecteur n'a subi que des modifications de détails. L'auteur donne le prix de la modification à faire subir aux machines pour les faire travailler au naphte. Pour les locomotives à 6 roues, on a adopté sur le tender un réservoir remplissant le fer-à-cheval. Pour les locomotives à 8 roues, on a été obligé d'augmenter la quantité de naphte à emporter, et d'ajouter pour cela un réservoir au-dessus du réservoir à eau. La transformation a donc coûté dans ce cas un peu plus cher. Elle se monte
390 roubles dans le premier cas, et à 760 dans le second.
la note sont encore joints de nombreux tableaux desquels il ressort que, au point de vue financier, l'économie résultant du pétrole varie aux environs de 45 p. 100. Au
point de vue du chauffage, avec un bon mécanicien, 50 tonnes de résidus équivalent à 100 tonnes de la meilleure houille. La dépense totale de combustible par essieu-kilomètre s'est abaissée de 43 p. 100 de 1882 à 1888. Enfin, la consommation pendant les arrêts est tombée de 30 p. 100 à 26 p. 100. Quelques accidents du début avaient fait craindre, en raison de la grande chaleur développée, des réparations trop considérables. Des entretoises du foyer avaient
sauté. On les a remplacées par des entretoises à tête forgée, du système Belpaire. Sauf ce détail, six années d'expériences ont montré que les réparations avaient considérablement diminué, en comparaison de ce qu'elles