Annales des Mines (1892, série 9, volume 2)
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SUR LE DOSAGE DU GRISOU.
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SUR LE DOSAGE DU GRISOU.
autant des méthodes usuelles consacrées aujourd'hui par une longue pratique.
Pour lever ces doutes, j'ai pensé qu'il serait intéressant de trouver un second procédé d'analyse assez exact pour servir de contrôle au précédent, mais n'utilisant cependant que des phénomènes d'un emploi usuel dans l'analyse chimique des gaz ; tel le changement de volume
qui est la conséquence de leur combustion en présence de l'oxygène de l'air. J'ai obtenu le résultat cherché en utilisant un procédé de combustion des gaz indiqué par M. Coquillion : l'emploi d'une spirale métallique incandescente. Le grisoumètre construit par M. Coquillion, dont j'avais
fait l'étude lors des travaux de la première commission du grisou, ne permettait pas d'obtenir d'une façon certaine des dosages du grisou exacts à 1 p. 100 du volume du mélange. Cette incertitude résultait de la mauvaise disposition des divers organes de l'appareil : emploi pour le liquide du mesureur d'eau pure qui dissolvait des quantités variables de gaz ; absence d'enveloppes réfrigérantes
indispensables pour régulariser la température de la masse gazeuse dont on mesurait le volume ; enfin, réactions incomplètes que j'avais attribuées au système de combustion employé, tandis qu'en réalité, elles étaient seulement dues à une disposition du brûleur qui ne permettait pas au mélange gazeux de séjourner assez longtemps au contact de la spirale incandescente. Les modifications faites à l'appareil de M. Coquillion par le D" Schondorff, directeur du laboratoire de recherche de la commission prussienne du grisou, ont montré que l'on
peut, avec une spirale incandescente, réaliser la combustion complète d'un mélange gazeux, quelque éloigné qu'il soit de sa limite d'explosibilité. En étudiant le question du dosage du grisou, je me suis particulièrement attaché à rendre impossible ou au moins
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à atténuer dans la mesure du possible toutes les causes d'erreurs inhérentes à l'inexpérience des opérateurs, et
avant tout j'ai tâché de supprimer tous les joints qui laissent si facilement fuir les gaz. J'ai supprimé tous les caoutchoucs et n'ai conservé qu'un robinet indispensable pour l'introduction du mélange gazeux dans l'appareil ;
mais ce robinet est un robinet à pointe et non à boisseau , système de fermeture qui donne des garanties d'étanchéité presque absolues.
L'appareil se compose d'une capacité close qui sert à la fois de mesureur et de chambre de combustion ; le robinet à pointe sert à l'introduction du mélange gazeux destiné à l'analyse et ensuite à l'expulsion au dehors du même mélange, une fois l'expérience terminée. TIRIMEMERIMIIIIIIIIII3101'
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La circulation du gaz s'obtient parle mouvement d'une
masse de mercure contenu dans un flacon relié par un caoutchouc à la partie inférieure de la chambre de combustion. Ce réservoir de mercure communique en même temps avec un tube ouvert, qui constitue un manomètre à air libre dans lequel la hauteur du mercure sert à mesurer la pression de la masse gazeuse confinée. Celle-ci est