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DE LA RÉGION DU CAUCASE.

530 NOTE SUR LES PRINCIPAUX GISEMENTS MINÉRAUX

53.1

très douces, des couches aralo-caspiennes qui sont rocheuses et donnent lieu à des escarpements.

seurs des grès et sables qui seuls tiennent le naphte ne

De plus, les couches pétrolifères sont presque 'toujours

naphte de l'Apschéron est plus ou moins épais de consistance huileuse, d'une couleur brune ou noire, rarement

signalées par des dépôts de sel, qui se forment encore .aujourd'hui, par suite de l'action lente et Continue des eaux atmosphériques. Les eaux souterraines, qui suivent les couches perméables (c'est -à- dire les couches de naphte), produisent à leur sortie des érosions caracté-

ristiques, et transforment en grès les sables qu'elle traversent. Cette dernière action de métamorphisme est très caractéristique, et permet 'de distinguer de loin les

affleurements des couches aquifères. Les couches à naphte de l'Apschéron appartiennent exclusivement à

dépasse pas 1.000 pieds. Quant à ses propriétés, le incolore (Sourakhan), dichroïque et fluorescent. Il y a d'ailleurs des différences de densités assez prononcées le naphte blanc de Sourakhan est assez léger (0,785), la moyenne est de 0,854 à 0,905.

A Balakhany, le naphte, en sortant des puits, est accompagné d'eau salée. Il était permis de supposer que c'était l'eau de la Caspienne venue à travers les couches ; mais cette supposition a été démentie par l'analyse que voici

l'oligocène. Le naphte est concentré principalement dans les sables et les grès ; dans les autres couches (marnes,.

NaC1 KCI

argiles, grès argileux), il y en a très peu ; et d'ailleurs). les traces de naphte que l'on y trouve proviennent évidemment des autres couches, car elles dépendent de la.

Ca Cl

MgC1

APCP Fe' Cl'

pente, des fissures, et de la distance aux coucheS naphti-

fèves. La même chose se passe pour les gaz carburés. D'ailleurs tentes les couches de sable et de grès ne contiennent pas nécessairement du naphte; la répartition de la richesse en naphte est très inégale, et dépend à la fois de la nature physique des couches, de leur compacité, en somme, de toutes les particularités de leur structure. Les gisements se manifestent le plus souvent, ou bien sur les pentes des plissements, ou bien dans les vallées étroites qui les traversent. La sortie du naphte de couches postérieures à l'oligocène, comme à Sourakhan et à Kala, est un phénomène relativement rare et dépendant des conditions orogéniques du sol, par suite desquelles il s'est produit des dépôts dus aux émanations venant des couches oligocènes.La puissance-totale des couches naphtifères oligocènes reconnues atteint aujourd'hui 6.000 pieds ; mais l'épais-

Phosphate de chaux. S03110 et Mn

36,3410 0,8406 2,0152 0,3671 0,0665 0,2052 0,5229

traces

On voit qu'il n'y a pas trace de brome ni d'iode. En réalité, cette eau provient, comme toutes les eaux salées des sources de la région, du remaniement par les eaux douces des couches salées de formation marine. Les sources de naphte sont réparties sur toute la sur-

face de l'Apschéron et jusqu'au sud de Bakou, à Bibi(80 à 86) Aïbad. Elles existent aussi sous la Caspienne et

dans les îles qui d'ailleurs paraissent être pour la plupart d'une formation analogue aux volcans de boue. e) Quelques sources de naphte ont été trouvées sur le versant nord de l'Anti-Caucause, en particulier dans le gisement de Koutaïs, près d'Ozourgheti (11). Ces sources sortent des flancs des plissements des couches sarmatiques.