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Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)

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sont la trace du phénomène de plissement qui s'est superposé à la formation du dôme ; on comprend bien ainsi comment elles sont si imparfaitement indiquées sur la carte géologique, et quoique elles ne produisent en chaque point qu'une composante, souvent même petite, du pendage observable dans les couches, les axes peuvent s'en tracer sans difficulté. Or les axes ainsi obtenus coïncident sur tout leur parcours avec les axes précédemment déterminés. Les plis plus récents se sont formés sur

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ET DU SUD DE L'ANGLETERRE.

BASSINS HOUILLERS DU NORD DE LA FRANCE

dien supérieur, au-dessus de Bainctbun, semblent indiquer une légère amorce d'un ridement transversal, sensiblement à la même place que celui de la seconde carte. Correbes denweau delabase du Crétacé

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l'emplacement exact des plis ante'-crétace's. On peut faire une autre remarque, que j'aurai plus loin l'occasion d'utiliser. On voit sur la carte, en même temps

S.-E,, s'accuser que ces plis dirigés à peu près N.-0. un autre pli transversal qui les coupe perpendiculairement. C'est là un fait très général ; dans tout le bassin de Paris, on constate, comme Hébert l'a indiqué le premier, qu'il existe, en dehors des ondulations principales de la craie et des terrains tertiaires, une seconde série d'ondulations de moindre importance, qui se disposent perpendiculairement aux premières. Le phénomène n'est

d'ailleurs pas spécial au bassin de Paris, et l'on peut dire que tout réseau de plis à la surface du globe se complète par un réseau orthogonal. Il serait très important de savoir si l'emplacement de

ce second réseau reste fixe, comme celui du premier. Cela est très vraisemblable ; mais, à cause de la petitesse ordinaire de ces mouvements, la vérification est ordinairement très difficile. J'ai signalé pourtant (*) un certain

nombre d'exemples où on peut la mettre en évidence mais jusqu'à nouvel ordre, si justifiée que paraisse l'hypothèse, elle n'est pas démontrée. Je ferai seulement observer que dans la carte du fond de la mer crétacée (fig. 2), lés inflexions de la courbe qui limite le portlan() Bull. Soc. géol., mémoire cité, p. 138, 143 et 159,.

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Fig. 3.

Boulonnais. Courbes de niveau de la base des terrains crétacés.

Cette vérification faite pour le Boulonnais est particulièrement importante au point de vue de la recherche de la continuation des synclinaux houillers, puisque c'est

précisément autour de cette région que nous devons chercher la continuation de ces synclinaux. Avant d'en