Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)

214 RAPPORT SUR LE 4e CONGRÈS INTERNATIONAL M belge, président de la Société générale belge des chemins de fer économiques; Van Kerkwijk, membre de la seconde Chambre des Etats Généraux des Pays-Bas; Werchoysky, conseiller d'État actuel, ingénieur, membre du Conseil pour les affaires de chemins de fer de l'empire de Russie. .

M.-le général de Pétrow a rendu hommage à l'activité développée par les membres du Congrès ; il a proposé de porter au procès-verbal l'expression des sentiments de reconnaissance du Congrès pour tous ceux qui. à titres divers , ont contribué au succès de la session de SaintPéters bourg. M. Belpaire a ensuite -chaudement remercié M. le président de Pétrow et les membres du- Comité russe de l'admirable réception faite aux membres du Congrès, qui ont rencontré partout en Russie l'hospitalité la plus franche et la plus cordiale. M. Werchovsky, président du Comité russe, déclare que le haut patronage de M. le Ministre des voies et

communications et la bienveillance rencontrée par la section russe auprès de toutes les autorités ont singulièrement aplani les difficultés de sa tâche; c'est grâce aux sympathies inspirées par le Congrès que les délégués étrangers ont pu trouver à leur entrée en Russie et pendant leur séjour des facilités qui n'avaient pas encore-été accordées dans une telle mesure. Enfin M. Picard a exprimé à M. le général de Pétrow les sentiments de respectueuse sympathie des membres du Congrès; puis, en qualité de vice -président de la Commission internationale, parlant au nom de tous les pays représentés il a adressé les plus chaleureux remerciments aux autorités, aux administrations et à la nation russe qui venait de donner tant de preuves de son caractère hospitalier. Il a terminé en proposant un vivat pour la Russie et pour l'Empereur. ,

DES CHEMINS DE FER

Après la clôture du Congrès, les administrations des chemins de fer russes ont encore organisé une série d'excursions. A Moscou, une réception brillante a été faite par la municipalité, quelques délégués ont aussi visité Nijni-Novgorod et Kiew. Partout les membres étrangers, et en particulier les représentants des administrations françaises qui étaient les plus nombreux, ont, trouvé un accueil chaleureux, la plus large hospitalité et les attentions les plus délicates. Aussi malgré l'épidémie qui sévissait assez sérieusement, du moins à Saint-Pétersbourg, les délégués français n'auraient remporté de ce voyage que les plus agréables souvenirs sans la mort du

directeur des chemins de fer de l'État, qui est venue attrister leur séjour à Moscou. Malade depuis longtemps,, Cendre avait cru de son devoir de ne pas paraître reculer devant l'épidémie qui existait en Russie. Il a succombé aux fatigues du voyage ; déjà à Saint-Pétersbourg., il ne trouvait la force de lutter contre la maladie que grâce à

son extrême énergie morale. Sa mort a été douloureusement sentie par tous ceux qui le connaissaient, car on ne pouvait entrer en relations avec lui sans se laisser toucher par le charme de son esprit toujours vif, toujours ouvert à toutes les questions d'art, de science ou de littérature. La municipalité de Moscou s'est dignement asso-

ciée au deuil des délégués français, et nous saisissons avec empressement l'occasion qui nous est donnée de lui exprimer ici les remerciements de la délégation française.

Avant de parler des questions soumises aux discussions du Congrès, nous croyons devoir dire quelques mots d'une exposition que les délégués ont pu visiter à la gare du chemin de fer Nicolas, à Saint-Pétersbourg; nous mentionnerons en même temps quelques dispositions intéres-