Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)

DES CHEMINS DE FER.

216 RAPPORT SUR LE 48 CONGRÈS INTERNATIONAL

sautes que nous avons aperçues sur les chemins de fer russes. Nous citerons d'abord une locomotive du chemin -de fer de Moscou-Kazan, qui est chauffée au pétrole; une

garniture en briques couvre la presque totalité de la surface du foyer ; quand on éteint le feu, les briques conservent assez de chaleur pour qu'après une interruption de plus de deux heures, on puisse rallumer le jet de pétrole .sans introduire dans le foyer aucun combustible en ignition.

Des voitures de 3e classe à couloir, construites aux

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bandages ayant fait de longs parcours et qui offrent cette particularité d'être doublement concaves. La surface de

roulement est creusée par l'usure, sa section par un plan mené par l'essieu est naturellement concave ; le côté opposé de la même section repose sur la jante et devrait être rectiligne comme celle-ci ; il est concave, de sorte que, en ne tenant pas compte du boudin, le bandage a une section analogue à celle d'une lentille biconcave.

M. le général de Pétrow explique ce fait par une

ateliers du chemin de fer Nicolas, 'comportent sept com-

théorie qu'il fera connaître lui-même dans une prochaine

partiments de quatre places. Les dossiers des sièges

publication.

peuvent se relever et être fixés dans la position horizontale au-dessus des sièges ; les quatre voyageurs peuvent alors s'étendre les uns sur les bancs inférieurs, les autres sur les bancs supérieurs. M. Rykowsky a exposé un système de bascule portée sur un chariot à quatre roues ; ce chariot peut circuler

sur des rails placés, dans les fosses à piquer, un peu .au-dessous du niveau des rails de la voie et le long de ces rails. Deux vérins, auxquels on peut donner un mou-

vement vertical, sont' disposés l'un à droite, l'autre a gauche. On amène le chariot en un point tel que ces vérins soient exactement sous les bandages des roues;

Sur certaines lignes russes, les pentes de la voie sont

indiquées au moyen de bras inclinés fixés sur des poteaux

' et perpendiculaires à la voie au lieu de lui être parallèles. Le mécanicien voit les deux bras, mais l'un d'eux

est noirci; l'autre dont il a à tenir compte porte un chiffre donnant l'inclinaison; le bras à partir du poteau va en montant ou en descendant suivant qu'il s'agit d'une rampe ou d'une pente. Cette disposition, qui permet de

placer les bras un de chaque côté du poteau ou tous deux du même côté, nous paraitpréférable à ladisposition adoptée en France. Le mécanicien peut bien plus facilement lire l'inscription.

,en actionnant les vérins, on soulève les roues. Les deux

vérins sont indépendants l'un de l'autre. Ils reposent chacun sur le levier d'une romaine qui indique la pression exercée et par suite la charge de la roue. On opère successivement sur chaque essieu en déplaçant le chariot; l'erreur commise en raison de ce que l'on agit successivement sur les divers essieux du véhicule, n'a pas grande importance. Cet appareil remplace une bascule à machi-

nes et il peut servir pour les véhicules à bogies, quelle que soit leur longueur.

M. le général de Pétrow a exposé des segments de

Dans le compte rendu qui suit, nous donnerons, à propos de chaque question, une analyse des rapports imprimés qui ont été distribués aux membres du Congrès, puis un résumé de la discussion. dans les sections et en séance plénière, et enfin le texte des conclusions adoptées par le Congrès.