Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)
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254 RAPPORT SUR LE 40 CONGRÈS INTERNATIONAL
question à l'étude pour la prochaine session du Congrès. Cet avis a été adopté. Quant aux conclusions énoncées par M. Findlay et dans lesquelles cet ingénieur consta-
tait qu'en Angleterre on cherchait plutôt à augmenter le rayon des courbes des lignes principales pour pouvoir y circuler à grande vitesse qu'a établir des règles strictes pour réduire la vitesse sur ces points, la section a reconnu
que cette pratique était rationnelle et qu'il y avait lieu de la recommander ; mais sur la proposition de MM. de Pogrébinsky, ingénieur des chemins de fer Sud,Ouest russes, et Jules Michel, on a modifié légèrement la redite. tion du rapporteur de manière à donner à l'énoncé un caractère moins absolu.
Conclusions. - Les conclusions ont été votées par la Section dans les termes suivants qui ont été acceptés sans discussion en séance plénière « I) II convient autant que possible de modifier les courbes de faible rayon des lignes principales , de. manière à permettre d'y réaliser de grandes vitesses, plutôt que d'émettre des règles strictes pour réduire les vitesses au passage des courbes de faible rayon. « 2) lin outre, le Congrès prend- acte des renseignements très intéressants fournis par le rapporteur; elle émet le voeu que la question, dont le texte a été légèrement modifié par le rapporteur, soit remise au programme de la prochaine session du Congrès avec sa rédaction première, et comprenne, parmi les points dangereux cités, les pentes de grande longueur. »
QUESTION VII Contrôle de la vitesse des trains. Recherche des meilleurs moyens de contrôle de la vitesse des trains.
Exposé.- En l'absence du rapporteur M. Silvola, ingénieur chef de section principal du service de la traction
DES CHEMINS DE FER.
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de la société italienne des chemins de fer de la Méditerranée, M. Bruneel a lu l'exposé de la question. Les appareils destinés à contrôler la vitesse des trains peuvent être placés dans les trains ou sur la ligne. Les uns enregistrent sur une bande de papier ou sur un disque
des signes dont on peut conclure la marche du train d'autres portent un index mobile sur une ligne graduée qui fait connaître la vitesse par une simple lecture Silvola appelle les premiers enregistreurs, les seconds indicateurs.
La note donne la description d'une série d'appareils dont quelques-uns sont assez connus pour qu'il suffise de les citer. I. Appareils placés sur les véhicules.
- L'appareil en-
registreur Guebhard est composé d'une plume dont les oscillations causées par le mouvement du train s'inscrivent sur un cylindre tournant d'un mouvement uniforme. Il donne l'indication des temps de marche et d'arrêt du train ;
on n'a qu'a le poser sur la machine ou dans le
wagon dont on veut contrôler la.marche. L'indicateur Stroudley fait monter un liquide dans un
tube gradué par l'action d'une roue à ailette dont la vitesse est proportionnelle à celle de la machine. La hau-
teur du liquide dépend de la vitesse, et l'appareil est gradué expérimentalement. Il est fixé sur le véhicule. Le chronotachymètre Pouget enregistre le temps et le nombre des tours de roue du véhicule. Ces indications permettent de calculer la vitesse.
L'appareil de Haushalter est non seulement enregistreur, mais encore indicateur ; un cylindre s'élève proportionnellement à la vitesse du véhicule et retombe toutes les douze secondes. La hauteur à laquelle il parvient donne par conséquent la vitesse moyenne an mOtuent considéré. Cet appareil est à l'essai en Hongrie. L'appareil Petri et Siemens et Halske est fondé sur un