Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)
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294 RAPPORT SUR LE 4° CONGRÈS INTERNATIONAL
« Le Congrès constate l'intérêt -très grand que présentent les expériences de la Commission française des courbes de faible rayon. « Il constate également l'intérêt non moins grand qu'il y aurait à poursuivre des expériences de ce genre sur les différents réseaux pour déterminer les résistances cc opposées par les courbes de divers rayons au passage des machines et véhicules de toute nature et pour expli« quel' les résultats donnés jusqu'à ce jour par la prati« que des différentes exploitations. LM A. 1) « À la condition de limiter convenablement la vitesse, on peut admettre sur des points particc culiers, en raison de circonstances exceptionnelles, sur des lignes à voie normale placées en dehors des grandes circulations, des courbes de faible rayon pouvant descendre jusqu'à 15(1 mètres et même à la rigueur au-
dessous, le matériel ordinaire actuel de la voie normale pouvant généralement passer dans de semblables cc courbes à vitesse réduite. 2) « D'après les expériences dont il a été rendu compte
aux 1", 2' et 5' Sections réunies, le surcroît de résistance dt aux courbes pourrait être évalué en paliers à 4 kilogrammes par tonne pour les courbes de 200 mètres de rayon, et à 6 kilogrammes par tonne pour les courbes
de 150 mètres de rayon, ces chiffres n'étant que des (C indications, et étant entendu que le surcroit de résis-
te
(C tance peut varier dans des limites très étendues d'après' les résultats mêmes des expériences. 3) « Les chiffres précédents sont intéressants à relater au point de vue de l'étude des projets de lignes ; mais cc on ne doit pas perdre de vue que les courbes de faible rayon imposent une augmentation des dépenses d'exploitation,,non seulement par suite du surcroît de résis-
DES CHEMINS DE FER.
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des chances de déformations de la voie qu'entraîne le surcroît de résistance. 4) « Si, par diverses considérations, on est conduit à
réduire les rayons de certaines courbes, il faut tenir compte des rectifications ultérieures qui pourraient « s'imposer ».
QUESTION IX B
Passage dans les courbes. Manière de mettre en concordance les tracés de raccordement en courbe avec la flexibilité du matériel roulant qui doit y cucu er. Voie. Modifications à apporter dans la pose de la voie pour faciliter le passage du matériel roulant dans les courbes. (Dévers à adopter suivant la
vitesse des trains; limite à donner au dévers et pedte à donner au rail extérieur pour obtenir le surhaussement; surécartement de la voie en courbe ; dispositions employées sur les lignes posées avec rails à patin parcourues par des trains à grande vitesse pour la circulation dans lds courbes.)
Exposé, - Le rapport a:été fait par M. Du Bousquet, ingénieur en chef du matériel et de la traction des chemins de fer du Nord français. M. Du Bousquet, après avoir indiqué les règles suivies par diverses compagnies pour déterminer le surhausse-
ment dans les courbes, conclut que ce surhaussement doit être calculé par la formule
V
en prenant pour 'V la
vitesse normale maxima des trains, et ne doit pas dépasser un maximum de 0'1,15 Pour la voie étroite, parcourue à de faibles vitesses, il faudrait ajouter une constante
aux nombres donnés par la formule. Sur les lignes à
tance, mais en raison de l'usure du matériel et de la
double voie, le surhaussement varie et doit varier d'une voie à l'autre dans les pentes inclinées de plus de 5 millimètres par mètre. D'une étude théorique de la question du surécartement en courbes et des règles suivies par plusieurs compa-
cc voie qui en résulte. Enfin, il convient de tenir compte
,:,nies, M. Du Bousquet conclut que le surécartement n'est