Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)
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DES CHEMINS DE FER.
304 RAPPORT SUR LE 40 CONGRÈS INTERNATIONAL
répandue, bien qu'elle convienne dans le cas de trains légers à remorquer par des machines puissantes. Les machines à deux cylindres inégaux continuent à être établies à peu près dans les conditions fixées par M. Manet. M. Lindner a imaginé un appareil qui permet d'envoyer à volonté la vapeur de la chaudière dans le grand cylindre. Un grand nombre d'ingénieurs ont cherché à atteindre ce résultat automatiquement par l'emploi de pistons à surfaces différentielles. L'inconvénient de l'automaticité est qu'avec cette disposition l'introduction de la vapeur dans le grand cylindre est coupée avant la fin du démarrage. M. Webb reste à peu près l'unique défenseur de la machine Compound à trois cylindres. Le type à quatre cylindres séparés a été appliqué par la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée à des machines
de grande et de petite vitesse, par M. Glehn à une machine à grande vitesse pour la compagnie du Nord français; d'autres machines du même type, mais avec quelques modifications destinées à faciliter le démarrage, ont été commandées par M. Du Bousquet, ingénieur en chef
du matériel et de la traction de cette compagnie. On a établi des bielles d'accouplement, et on a rendu possible
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efforts étant inégaux, il doit se produire des effets de torsion qui présentent peut-être des inconvénients. Le mécanicien peut envoyer de la vapeur directement dans tous
les cylindres. Ce système n'est appliqué qu'aux ÉtatsUnis.
Il reste à citer les machines à quatre cylindres concentriques deux à deux de M. Johnstone, ingénieur en chef de la traction du chemin de fer Central mexicain. MM. Parent et Carcanagues déclarent, en terminant leur rapport, que leurs conclusions ne diffèrent pas de celles qui ont été adoptées par le précédent Congrès. M. Kerbedz a sur son réseau 56 machines Compound, et bien qu'il ne puisse préciser l'économie de Discussion.
combustible qu'elles procurent, il est certain que cette économie est réelle. M. Keromnès déclare qu'au chemin 'de fer du Nord français, on a recherché plutôt la réduction des efforts exercés sur les essieux coudés que l'économie de charbon. M. Clérault fait observer que les machines Compound présentent une série d'avantages et d'inconvénients. Chaque compagnie poursuit un but déterminé dans l'application de ce système. On ne peut donc pas donner dans une formule une appréciation gé-
l'envoi facultatif de la vapeur directement dans les grands cylindres, qui deviennent alors indépendants des petits. Enfin M. Mallet a construit pour les chemins de fer à voie étroite, à profils sinueux et à faibles déclivités, des
nérale des Compound. M. Kerbedz croit indispensable d'installer sur les machines à deux cylindres un appareil destiné à faciliter le
machines articulées à quatre essieux accouplés deux à
M. Parent demande des renseignements sur l'économie réalisée dans la consommation d'eau ; c'est le seul élément qui fournisse des résultats comparables pour tous les pays. Seulement, comme le fait observer M. Kerbedz, on ne peut mesurer l'eau consommée que dans de véritables expériences, qui sont toujours conduites par 'des
deux.
Les machines à quatre cylindres en tandem ne sont en usage que sur le Nord français et sur les chemins de fer de l'État hongrois. Les locomotives à quatre cylindres superposés deux à deux, système Vauclain, ont les tiges des deux pistons situés d'un même côté, fixées à la même crosse ; les.
démarrage.
agents habiles. M. Brandt , professeur à l'Institut des voies de communication, dit qu'une année d'expériences