Annales des Mines (1893, série 9, volume 3)
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L'INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE
EN FRANCE ET EN ÉCOSSE.
mant les produits et rendements de chaque exploitation, en 1890
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PION
EXPLOITATIONS
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hectol.
87
4,50 4,50 5,50 4,50
13.564 20.000 24.000
49 36 50
5,40 5,23 5,75
0,872 0,862 0,870
10.500-
Totaux et =yen°. 147.850
310
5,25
36 60 36
14.733 1.500 14.186 13.712
s
162 15
» »
55
-13.80t)
10 11
23 31 55
78 40 35 40 45 12 27 65
0,870
76.874
41
419
342
5,80 5,40 6,25
0,893 0,897 0,877
f1.600
19
62
30
20.000 14.000
14
120 35
50
132
5,75
0,890
45.600
41-
217(c) 123
476 deux bassins. 218.151(b) ,
5l 45
0,880 122.474
85
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Margenne.. . i.avelon Igornay.
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»
0,875 0,860
75
20
7 443
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»
Buxières. Les Plamores. . Buxières-la-Grue et la Courolle Saint-Hilaire . .
.
19 682
.
28.000 22 613
Totaux etmoyerrl.
70.295(b)
Ensemble des
8
43
OBSERVATIONS.
(a) En outre, 8.600 tonnes de boghead. (b) En outre, 89.450 tonnes de charbon. (e) Plus, 166 ouvriers employés it l'extraction du charbon.
§ 4. Distillation des schistes.
La distillation des schistes se fait dans des cornues verticales en fonte de capacité variable (13 à 16 hecto-
litres), mais de type uniforme, dont nous donnons ci-joint un croquis détaillé pour une cornue de 15 hectolitres.
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Ces cornues sont groupées par batteries de 12 à 24 dans des massifs en maçonnerie, dont les plates-formes supérieures où se fait le chargement sont reliées au sol de l'atelier de cassage, sur lequel les schistes arrivant de la mine sont mis en fragments de la grosseur voulue. Les cornues sont en fonte de 0rn,03 d'épaisseur et niéplates; elles ont une forme parallélipipédique terminée à la partie inférieure par une pyramidé renversée. Elles portent trois orifices, l'un à la partie supérieure (a) servant au chargement, le second (b) à la sortie des produits de la distillation, le troisième (c) à la partie inférieure servant au déchargement. Chaque cornue a son foyer et sa cheminée, ainsi que son serpentin et son bac de réception des vapeurs condensées. Les cornues sont donc indépendantes les unes des autres et peuvent fonctionner séparément. Elles sont placées dans l'axe et au-dessus du foyer. Ce qui caractérise le mode de chauffage des cornues de Buxières et d'Autun, c'est que c'est le schiste lui-même qui sert de combustible, et, dans ce but, la distillation n'est pas poussée jusqu'à l'expulsion de toute matière carburée ; il en résulte que les morceaux de schiste contenant encore un peu de matière bitumineuse et du coke provenant de la décomposition par la chaleur de carbures
lourds, soit en tout 9 à 10 p. 100 de carbone, peuvent encore brûler au contact de l'air, à la condition de n'être pas refroidis à leur sortie des cornues et de tomber dans un foyer en pleine activité. C'est ce que réalise le dispositif suivant Sur la voûte du foyer peut glisser un registre réfractaire N de 0'1,15 d'épaisseur et de 0rn,70 X 0'1,55 destiné à permettre la décharge de la cornue dans le foyer lui-même.
Le foyer est en maçonnerie réfractaire ; il a 1"1,50 de hauteur et une section de 1111,10
1'11,05. Il porte sur le