Annales des Mines (1893, série 9, volume 4)
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TARIFS.
CHEMINS DE FER D'INTÉIlt T LOCAL.
25. Documents consultés.
- Nous avons cherché à
vérifier, autant que possible, cette loi, et M. Sartiaux, ingénieur en chef de l'exploitation de la compagnie du Nord, a eu la grande obligeance de faire faire, dans ce but, des relevés très délicats et de nous en communiquer les résultats. Il doit toutefois être bien entendu que les conclusions que nous en avons tirées:nous sont absolument personnelles et ne l'engagent à aucun degré. 26. Décroissance du nombre de voyageurs. - Une première série de recherches a porté uniquement sur les variations du nombre de voyageurs par habitant. Il a été constaté que, dans la région d'Arras-Douai, lorsque la distance des agglomérations aux stations est De moins de 1 km, le nombre des voyageurs par habitant est de 9, en moyenne. De 1 à 2 km, il varie de 3,5 à 5,5 voyageurs. De 2 à 5 km, il varie de 2,7 à 0,9 Au-dessus de 5 km, il varie de 1,25 à 0,1
Si l'on admet que la distance moyenne soit de 05m,500
pour les localités où elle est inférieure à 1 kilomètre, on reconnaît que le nombre des voyageurs que donne une population, est, à peu près, inversement proportionnel à sa distance aux stations D, augmentée de r",300.
On a donc la relation Y
=
(j111,301) ,
D étant ex-
primé en kilomètres et K étant un coefficient numérique dont la valeur, égale à 7,2 pour la région d'Arras-Douai, peut être fort différente ailleurs. Sauf les anomalies et les irrégularités que l'on doit forcément rencontrer en pareille matière, cette loi se vérifie
convenablement dans les autres parties du réseau du Nord qui ont été l'objet de recherches analogues et qui sont les suivantes Nord . . . I3ully-Grenay, Loos. Nord-Est. Hautmont, Sous-le-Bois, Sains, La Capelle, Etreux.
Ouest .
FORMULE D'EXPLOITATION.
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Eu, Incheville, Longroy, Blangy, Nesle-Norman-
.
deuse, Sénarpont, Vieux-Rouen, Aumale. Nesles, Rosières, Bornel, Rémy, Bresle, Saint-SulCentre. . pice, Auneuil. Sud. . . . Taverny, Saint-Leu, Isle-Adam, Berzy. .
Nous 27. Décroissance de la recette -voyageurs. avons aussi recherché comment varie, non plus le nombre de voyageurs, mais la recette lU du trafic des voyageurs par habitant. L'ensemble des résultats est convenaD + D étant blement représenté par la formule Rv,
exprimé en kilomètres et K' étant un coefficient variable d'une localité à l'autre. La recette-voyageurs par habitant diminue donc moins vite que le nombre des voyageurs, quand, la distance aux stations augmente, et cela 's'explique 'naturellement par ce fait que l'on recule moins devant un trajet en voiture quand il s'agit d'un voyage long et important, que lorsqu'il n'est question que de déplacements à petite distance qui généralement présentent un moindre intérêt. Si l'on construit la courbe de décroissance des recettesvoyageur par habitant qui représente les résultats de la + , on reconnaît qu'elle indique une
formule
diminution de ces recettes plus rapide encore que la courbe que nous avions tracée au paragraphe 28 de notre premier mémoire. Sans que nous reproduisions ici les
déductions que nous avons faites dans ce travail comprend qu'une correction dans ce sens aurait pour
effet de faire évaluer plus haut encore que nous ne
l'avons fait, le trafic qui échappe aux grandes lignes par l'effet de la distance et conduirait, par suite, à admettre une plus grande valeur pour la fraction du trafic commun qui constitue; peur les grands réseaux, une augmentation réelle de recettes.