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SUR LES MOTEURS ÉLECTRIQUES

A COURANTS ALTERNATIFS.

même à titre d'approximation, que lorsque ces courants n'excèdent pas une limite restreinte. Si cette limite est dépassée, le champ dû à ces courants peut réagir sur (I) dans une proportion importante, et quand bien même la

servation de l'armature, de reporter dans des rhéostats la plus grande part possible de cet effet calorifique. Pendant le fonctionnement, le couple c est déterminé (soit d'une manière absolue, soit quelquefois en fonction de O., c'est-à-dire de y) par la résistance appliquée au moteur ; B. et y dépendent alors l'un de l'autre d'après la relation (6) dans les limites où cette relation s'applique.

formule (6) s'appliquerait encore, (Dl y serait fonction de y et la fraction pourrait être, si petit que fût L, rapidement décroissante pour y croissant. Au démarrage , y est

maximum ; les courants de l'armature prennent, dans un champ donné, une grande intensité, mais alors leur

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Tant que (D, n'est pas trop influencé par le champ des cou-

influence démagnétisante sur le champ des courants poly-

rants de l'armature, on voit que, pour c constant,

phasés peut être considérable. Pour prévenir cet inconvénient, le moyen le plus naturel est de rendre R variable à volonté , de manière à opposer aux courants induits, lors du démarrage, une suffisante résistance pour que leur intensité ne devienne pas excessive. A cet effet, l'armature est à deux circuits, pour chacun desquels les extrémités du bobinage aboutissent à des bagues, munies de frotteurs, en sorte que le circuit présente une partie fixe dans laquelle il est loisible d'intercaler un rhéostat. Si, comme dans le moteur de 100 chevaux de M. Dobrowolsky à l'exposition de Francfort, c'est l'induit qui

constant, et l'on rendra O. et W maximum en donnant à R la plus petite valeur possible. Sous les mêmes réserves relativement à (1),, l'on voit encore que, pour une vitesse donnée de l'armature, c et W sont maximum lorsqu'on a

est fixe et l'inducteur qui tourne, l'intercalation des rhéostats de démarrage ne souffre aucune difficulté, mais

ce sont en ce cas les courants polyphasés qui doivent passer par des frotteurs et des bagues. On a donc, dans les deux cas , une partie mobile à contacts frottants; mais ce sont de simples contacts sur bagues qui sont loin d'entraîner les mêmes sujétions que des commutateurs. En faveur de l'interposition de rhéostats dans les cou" rants induits, il faut remarquer que lors du démarrage, tout le travail du mouvement relatif de l'armature, travail dont dépend le couple moteur, se convertit en chaleur dans les circuits induits : il est avantageux, pour la con-

R

est

Lp y.

Le rendement électrique a pour valeur

W 2R

.12

-

2

étant l'intensité maximum de chacun des courants induits de l'armature (au nombre de deux), et Q désignant la puissance équivalente à la chaleur dégagée par les cou-

rants inducteurs et les pertes par hystérésis et courants de Foucault. On a

J=

P L2p2T2'

et il en résulte pour valeur du rendement 27:

27:

P

(8)

Q 112+,

PO

p-,7Ry ,pL2p=y2

27:

Q

± c-