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NOTE SUR L'APPAREIL FLAMACHE

POUR LE CANTONNEMENT DES TRAINS.

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lancier b et d'une tringle c, à un levier coudé vs (fig. 4) dont le bras t constitue un taquet qui vient buter contre

NOTE SUR L'APPAREIL FLAMACHE POUR LE CANTONNEMENT DES TRAINS Par M. BEAUGEY,. Ingénieur des mines.

L'Administration des chemins de fer de l'État, a mis en service en 1889, à titre d'essai, l'appareil imaginé par M. Flamache pour le cantonnement des trains, sur les sections à double voie de Loudun à Arçay et de Bernant à Pons. Les résultats obtenus ayant été satisfaisants, les appareils installés à titre provisoire ont été définitivement acquis. Ces appareils différant assez notablement des appareils décrits par M. Huberti dans la Revue universelle des Mines, t. XI, 2' série, 1882, il nous a paru inté-

ressant de les faire connaître : nous avons été amené à les étudier comme ingénieur du contrôle, et la présente note n'est guère que la reproduction du rapport que nous. avons fourni à l'Administration sur leur fonctionnement. Nous devons à M. Larmoyer les dessins des appareils, qu'il

nous a adressés avec de nombreux renseignements. Nous examinerons successivement les diverses parties dontse compose un appareil. Le signal s'adressant aux agents des trains est du type ordinaire : un mât à deux grandes ailes. La voie est normalement fermée. Chaque aile est manoeuvrée par un levier L (fig. 1 et 2, Pl. I), mobile autour d'un axe horizontal et enclenché avec la manivelle de manoeuvre de l'appareil électrique de la manière suivante : ce levier est relié, par l'intermédiaire d'un ba-

un disque E porté par l'arbre de la manivelle de manoeuvre de l'appareil électrique. Ce taquet s'oppose ainsi

normalement au renversement du levier, c'est-à-dire à l'effacement du bras sémaphorique correspondant. Mais le disque E porte une encoche qui permet cette manoeuvre lorsqu'elle se trouve en face du taquet. On ne pourra donc ouvrir la voie que lorsque ce disque,. et par suite la manivelle, occupera une position déterminée (position droite, voir plus loin). De plus, lorsque la voie sera ouverte, le taquet immobilisera la manivelle dans cette position, de sorte que pour la manoeuvrer il faudra préalablement fermer la voie. APPAREIL DE COMMUNICATION.

L'appareil de communication comprend

1' Le transmetteur, le récepteur et le commutateur, qui sont actionnés tous trois par la manivelle dont nous venons de parler ; les indicateurs, les sonneries et la pédale. Un poste intermédiaire comprend deux appareils ainsi composés, l'un pour la circulation dans un sens, l'autre pour la circulation en sens contraire. La manivelle peut prendre trois positions, verticale (inférieure), droite (supérieure) et gauche (supérieure), que nous désignerons par les lettres V, D, G (fig. 3); la rotation de cette mani-

velle se fait dans les deux sens, de V à D ou à G, et inversement ; elle est limitée à l'angle séparant D et G qui est de 300°, soit 150° de V à D et 150° de V' à G.

Transmetteur. - Le transmetteur consiste en un

électro-aimant E commandant une armature de forme spéciale B dite butoir oscillant autour d'un axe horizontal (fig. 5). Ce butoir est formé de l'armature de fer