Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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NOTE SUR L'APPAREIL FLAMACHE
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POUR LE CANTONNEMENT DES TRAINS.
-Voyons l'effet de ce courant lorsqu'il arrive au poste C.
Il entre par le circuit 3' de C; 3' communique par l'inter-
rupteur avec 4'; 4' avec 9. Ce courant se trouve ainsi ramené de l'appareil du poste C, affecté aux trains circulant de K vers C, à l'appareil affecté aux trains circulant
de ,C vers A; 9 communique avec 10; or 10 passe par l'électro-récepteur et la terre ; le courant passant ainsi par l'électro- récepteur maintient le crochet adhérent; dès lors, la manivelle de C peut être amenée à la position D correspondant à la libération du signal. C amène donc sa manivelle à la position D. Mais en D, 9 et 10 ne communiquent plus ; le courant passant par l'électrorécepteur est donc interrompu ; le crochet (fig. 12) tombe ; en même temps, puisque le courant est interrompu, le butoir du poste B tombe également ; alors le poste B ramène sa manivelle à la position V, relève le butoir et établit le courant 1 - 2 ; par suite un courant passe par la pédale du poste B; ce courant maintiendra le butoir relevé. Le poste B ne pourra plus dès lors, tant que ce courant persistera, ramener de nouveau sa manivelle en G (fig. 10); or, il ne sera rompu qu'au moment où le train, dont ce poste B a autorisé l'arrivée, viendra passer sur sa pédale. Il serajusque-là impossible d'envoyer un nouveau déclenchement à C.
La pédale consiste en un levier dont le petit bras est en contact avec le dessous du rail ; ce levier est Pédale.
placé dans une boîte en fonte fixée à un contre-rail; le petit bras porte une pièce épousant la forme du rail, en vue d'assurer le contact. Le grand bras est en contact avec une vis de réglage, isolée de la masse et communiquant électriquement avec l'appareil, tandis que la masse elle-même, ou boîte électrique, communique avec la terre ; la flexion du rail abaisse le petit bras du levier
et rompt le contact à la vis de réglage. Pour faciliter
le
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déplacement relatif du rail, le contre-rail, établi sur quatre traverses, n'est fixé qu'aux deux extrêmes, de sorte qu'au
passage des roues sur les traverses intermédiaires, le contre-rail n'étant pas influencé sensiblement, le déplacement relatif est augmenté
(fig.
17 et 18).
Sonneries.
Les sonneries sont des sonneries à relais à un seul coup de timbre par contact. Elles sont indépen-
dantes du block, et elles ont un fil de ligne spécial. Chaque appareil porte deux boutons pour l'envoi des sonneries à chacun des deux postes ,voisins. On a remplacé
les sonneries de l'appareil type par des avertisseurs
Jousselin permettant l'échange d'un certain nombre de communications conventionnelles que nous indiquerons
plus loin.
Indicateurs. Les indicateurs constituent surtout un renseignement pour le signaleur et une garantie du bon fonctionnement des appareils ; ils sont actionnés par un courant dérivé, et si le courant de la pile s'appauvrissait il perdrait, par suite, en premier lieu, son influence sur ces indicateurs. Ils sont composés de deux palettes miniatures placées sur la face antérieure de la boîte électrique: l'une d'elles, taillée en oriflamme, indique la position du signal du poste avec lequel on correspond ; l'autre, placée au-dessus, fait connaître à chaque période de manipulation, quelle doit
être la position du signal du poste où l'on se trouve. Chaque palette est fixée à un axe horizontal qui porte une pièce de fer doux V, ayant la forme d'un V très ouvert (fig. 3); un électro-aimant, et un pôle d'un aimant permanent, placé dans le plan même de la pièce de fer doux, du côté opposé à l'électro-aimant, actionnent le système. Les positions extrêmes de la pièce en V sont déterminées par le contact de ses branches avec l'une ou