Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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L'INDUSTRIE DU PÉTROLE
AUX . ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
ajoutés à la production antérieure, représentent dans l'année plus de 6 millions de barils. L'huile est très légère, 0,777 à 0,790; 270 puits ont été forés, 1 million et demi de dollars dépensés ; la production semble avoir atteint son maximum à Macdonald et à Mac-Curdy qui est voisin. En continuant vers le sud, on sort de l'État de Pensylvain° pour entrer dans celui de la Virginie de l'Ouest, où se poursuivent les gisements dont le point de départ est dans l'État de New-York. On les exploite industriellement depuis 1875. Le débit
férent par sa situation et par sa nature, qui est connu sous le nom de Lima, tiré de celui de la ville autour de
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était de 358.269 barils en 1889; il a atteint 2.404.218 barils en 1891.
Les puits sont, en très grande partie, entre les mains de la « Standard Company », qui attend, pour engager de plus grands travaux, qu'une baisse sensible se produise dans les régions de Washington et de Macdonald. Ils paraissent destinés à un grand avenir. L'huile est légère, de bonne nature. Si, quittant la direction du sud , où le pétrole n'est plus exploité, on se dirige vers l'ouest, dans l'État de l'Ohio, on rencontre de petits gisements qui bordent ceux de Pensylvanie. Les principaux sont : Mecca , Belden, Washington et Macksburg.
La production est faible, car la plus abondante, de Macksburg, représentait En 1889. En 1891
celle
831.000 barils. 400.000
Les puits de Mecca, de Volcano fournissent de l'huile très lourde : 0,880 à 0,900 de densité ; les puits voisins de ceux de Smith's-Ferry donnent une huile qui ressemble à cette dernière. En 1875, on a trouvé dans l'Ohio, loin des immenses gisements que nous venons de grouper, un gisement dif-
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laquelle il a été trouvé.
Exploité depuis 1875, il ne donne des rendements. industriels que depuis 1885. La production a été En 1888 En 1889.
En 1890, au moins En 1891, environ
10.010.868 barils. 12.741.466 15.000.000 14.500.000
L'abondance de cette huile est extrême , et si son exploitation a été faible jusqu'en 1888, il faut l'attribuer à la difficulté de son traitement. Elle est vert foncé , quelquefois de faible densité 0,786, souvent de densité plus forte : 0,835 à 0,850. Elle exhale une odeur désagréable, qui est celle des composés sulfurés organiques dilués. Jusqu'aux années dernières, on ne pouvait en extraire. de l'essence et de l'huile lampante, parce que ces produits conservaient leur odeur et qu'en brûlant ils dégageaient de l'acide sulfureux, charbennaient les mèches. et noircissaient les verres. A la suite de longues recherches, la « Standard Company » est arrivée à extraire des huiles de Lima des produits inodores et de bonne combustion. Elle a créé d'abord à Lima une première usine d'essai et de traitement ; puis, assurée du succès, elle a établi depuis quatre. ans à Whiting, à quelques milles de Chicago, une magnifique et immense raffinerie dont on parlera plus loin, dans laquelle l'huile brute arrive de Lima par pipe-lines. En dehors de ces 'deux gisements dont la production est si considérable, il en existe Plusieurs autres aux ÉtatsUnis. Nous les diviserons en deux classes : ceux de Californie et du Colorado, qui sont l'objet d'une exploitation