Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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LES EAUX MINÉRALES DE PF_EFERS-RAGATZ. LES EAUX. MINÉRALES DE PF2EFERS-RAGATZ.
Éléments gazeux
Acide carbonique à l'état libre ou mi-libre.
.
0g',09715
D'où nous tirons , par le calcul , en rétablissant les éléments chimiques réellement déterminés , ce qui nous paraît toujours préférable, pour les comparaisons, à des groupements un peu arbitraires 0,04411 Na0 li 0 .= 0,00403 Li 0 = 0,00007
CaO =_ 0,07316
MgO = 0,02560 FeO -= 0,00107 StO -= 0,00106 0,00050 13a0
Al203 .= 0,00038 S03 .= 0,02190
41;
Oxygène Azote
5,03097 11C1 1113r = 0,00002 111 = 0,000009
Ph (P= 0,00053 CO' = 0,08373
Neultaus : 35°C. - Ogr,28 de parties solides, parmi lesquelles domine le carbonate de chaux, représenté par 0,1500; l'adenweiler : 30 à 32°C. - 0,29 de parties solides, dont 0,11 de
-
Bo 03 == 0,00020
16,43 24,24 59,33
Ou encore 'Teplitz (Bohème) , Landeeli, Schlangenbad, Johannisbad, Tobelbad (*"), etc... Elles sont moins minéralisées que certaines eaux douces.
Propriétés physiques. - Température. - La température des sources de Plirfers est de 370,5 à 38°,7 à la source ; jusqu'aux bains de Pliefers, elle diminue de 0°,7 à
100,00
Cette analyse a été presque exactement confirmée par une autre, du Dr,S.-,A.. Incliner, professeur à Munich (*).
On voit, en résumé, que la pureté de ces eaux
telles que:
carbonate de chaux ; Wildbad, en WurIemberg : 32 à 38°C. - 0,57f de parties solides, dont 0,25 de chlorure ,de sodium Gastein (Tyrol) : 35 à 470C. - 0,60 de parties solides dont 0,20 de sulfate de soude; Plombières (Vosges) :19 à 69°C. - 0,28 de parties solides.
Sur 100 parties du volume de gaz dégagé par la cuisson de l'eau thermale, on a trouvé Acide carbonique
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Par leur composition chimique, ces eaux se rapprochent de quelques autres ayant des propriétés analogues, que les auteurs allemands qualifient d'indifférentes (*)
est
remarquable, puisque la Seule substance dont elles ren-
ferment une trace un peu sensible est le carbonate de chaux, évidemment emprunté aux schistes calcaires traversés par les eaux: On à attribué cette pureté -à la nature des terrains,. aveoisinauts, à travers lesquels semble
s'effectuer le parcours souterrain des eaux,, terrains formés, jusqu'à une 'grande distance, de schistes calcaires peu solubles (0*). () 1874. Fr. DatTper..1.'nemes indifférents de iefeers-Ragart. circula(*") On doit noter l'une façon générale, que,.; dans
lion souterraine d'une eau thermale, la dissolution des sub-
stances en contact doit se faire bien plus à la remontée jour, alors que les eaux ont été déjà échauffées, qu'à la vers le descente lorsqu'elles sont froides. Si l'on joint à cela que, pour certaines
sources très chaudes (nous ne parlons plus ici
celles de Kiefers), il a pu y avoir une véritable vaporisation etdedistillation au point le plus profond, on s'explique comment, dans
tous les cas, la nature des terrains, dans un certain rayon autour du griffon, est particulièrement importante à étudier pour expliquer la composition chimique de ces eaux. (*) Voir : Balneologische Tafeln. Graphische Darstellung der Zuzammensetzung tind l'empereur der wichtigsten Heilquellen, par le D' H. Quincke (Berlin, 1872, Verlag von August Ilirschwald, 68 unter den Linden.) (°') Dans le Plateau Central, lorsqu'on sort de la région volcanique, où l'acide carbonique, dont le sol est imprégné, a aidé la dissolution des alcalis, on trouve également chaudes très peu minéralisées. Ainsi, le résidu fixe des sources par litre n'est que de 4e,144 à Néris (Allier), le,95 à Évaux (Creuse).