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Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)

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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.

M. Lorenz

,

de la comparaison des expériences de

Stockalper, , Devillez , Gutermuth et lliedler, déduit la formule 2 pl

Pi +

L

= .15 w-

273 L

-7-- bw-

où p, et p, sont les pressions absolues, en kilogrammes par centimètre carré, aux extrémités de la conduite ; L la longueur en kilomètres, D le diamètre en millimètres ;w la vitesse de l'air en mètres par seconde ; t la température absolue de l'air ( généralement voisine de 288 ou 15° centigrades). La valeur du coefficient co serait, d'après M. Lorenz, 0,52 D0,30933

ce qui donnerait, pour les diamètres D = 50 millimètres 75 100 125 150 175 200 250 300 350

ao-=- 0,155 0,137 0,125 0,117 0,110 0,105 0,101 0,094.

0,089 0,085

Des expériences d'Anzin on déduirait des valeurs moindres du coefficient cto , surtout pour le diamètre de 50 millimètres.

PNEUMATIQUE.

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branché sur la paroi de la conduite. En faisant pénétrer plus ou moins ce tuyau vers le milieu du courant gazeux, les indications du manomètre variaient ; mais ces variations ont disparu quand on a muni l'extrémité du tuyau du manomètre d'une collerette plate et mince. Les expérimentateurs en ont conclu qu'en le branchant sur la paroi de la conduite, on obtenait bien la mesure de la pression qui règne dans toute la section. Cela est d'une grande importance, car les différences de pression mesurées sont faibles. Les deux manomètres. étaient, d'ailleurs, branchés de même. Le débit était mesuré par un compteur, sauf pour la plus grosse conduite, alimentée par un gazomètre dont on observait l'abaissement. On opérait avec de l'air pour les grosses conduites, avec du gaz d'éclairage pour celles de 50 et 82 millimètres. Enfin on a aussi essayé, avec du gaz, une conduite en fer-blanc de 50 millimètres : d'Aubuisson avait employé ce métal dans ses essais. En considérant le gaz comme un fluide de densité

constante , animé de la vitesse to, M. Arson trouve que la différence des pressions p, et p,, dans la conduite longue de L et au diamètre D, est convenablement repré-

sentée par la formule

4L

P2=---y) .(aW-Faw,) a et b étant deux coefficients qui dépendent du diamètre D et de la nature des parois ; p, et p, Sont exprimés en

kilogrammes par mètre carré. Les valeurs des coeffi-

10. CONDUITES DE GAZ D'ÉCLAIRAGE.

M. ArS011 a

fait, en 1863 et 1864, des expériences sur des conduites horizontales et rectilignes en fonte, avec diamètres variant de 50 à 500 millimètres. Les pressions étaient observées en deux points distants de 100 à 300 mètres, à l'aide de manomètres fort sensibles. Le tuyau du manomètre était

cients ont été déduites de séries d'expériences sur des conduites de 500, 325, 254, 103, 81 et 50 millimètres. Par interpolations on les a calculées pour d'autres diamètres : nous donnons quelques-unes de ces valeurs, en les simplifiant un peu :