Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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.nEvuE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
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Bernoulli, successivement pour le trajet jusqu'à l'entrée dans la couronne tournante, pour le mouvement relatif à travers la couronne et enfin depuis la couronne jusqu'au repos. p et p' étant les pressions à l'entrée et à la sortie des canaux de la couronne, tu le poids du mètre cube d'air, z, z', z" les élévations verticales dans les trois parties du trajet, on obtient ainsi les relations z
a
e
tir
p'_ a
71
2g
2g
2g
vs
1)'
2L)
2g
2g
z'
+_
ajoutées membre à membre, ces relations deviennent, eu Z posant z 2g
P
V?, ± u2.
(1)
On peut simplifier beaucoup cette formule : en appe-
lant a, et a les projections de y, sur u, et de y, sur u
et H= /4 u
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le débit en poids est tu Q. La puissance utile, ou travail utile en une seconde, est Q (p, p1)=u QH. La puissance perdue en frottements de l'air est tu OH'; il faut y ajouter la puissance uQh consommée par les frottements des axes
et autres pièces de la machine. De la puissance totale fournie par le moteur, on transforme en puissance utile la fraction H ± H' + h. L'expression OH de la puis-
sance utile n'est pas rigoureusement exacte, mais Q
2g
p11; _
PNEUMATIQUE.
la hauteur d'une colonne de fluide pro-
duisant la pression p,p M. Rateau écrit, pour Z=0: g H = a, v, aivf. Il suffit, pour cette réduction, de considérer les deux triangles des vitesses (fig. 12). Dans les équations de Bernoulli, on peut faire figurer les frottements sous forme de termes proportionnels aux carrés des vitesses, termes dont le total H' s'ajoute à fl dans la formule finale
g (II + II') = a,v,aivi. Si l'on appelle Q le débit en volume de l'appareil, c'està-dire le nombre de mètres cubes débités en une seconde,
étant mesuré sous la pression moyenne, l'erreur est bien faible : elle est d'ailleurs sans importance, vu le peu de rigueur de toute la théorie du ventilateur. Comment est disposé l'appareil qui réalise ces conditions de marche? L'air doit être progressivement amené à la vitesse y,, et cette vitesse doit être dirigée de
manière à éviter tout choc à l'entrée, comme on le voit sur la fig. 12. Un distributeur permet de guider
convenablement les filets fluides ; mais ce distributeur, qu'on trouve dans les turbines hydrauliques, n'existe que rarement dans les ventilateurs, où il risque d'être plus nuisible qu'utile, parce qu'on s'y écarte souvent des conditions théoriques de marche, et à cause des frotte-
ments qu'il donne. Le mieux paraît être de placer la vitesse y, normalement à la section d'entrée dans la couronne mobile : c'est la direction que lui donnent le plus facilement les conduites fixes d'amenée. a, est alors nul et y H
a,y
Les canaux formés par le S aubes de la couronne mobile doivent guider les filets fluides sans donner lieu à des remous et à des tourbillons ; il convient à cet effet que ces conduits ne s'évasent pas dans le sens du mouvement de l'air, d'après M. Rateau, qui recommande même
de restreindre légèrement leur section normale. Pour bien guider tous les filets, il faudrait beaucoup rapprocher les aubes ; mais on augmenterait par trop les frot-