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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.

PNEUMATIQUE.

qui remplit le tuyau de refoulement entre le cylindre et le réservoir d'air comprimé. Cet effet devient notable quand ce tuyau est long : M. Burdy en cite un exemple (mémoire cité 2). Pour se faire une idée de cette action, il suffit de remarquer que l'air, à 8 atmosphères, remplissant un tuyau long de 20 mètres avec un diamètre de0",3, pèse environ 14 kilogrammes un travail de 160 kilogrammètres est nécessaire pour imprimer à cette masse une vitesse de 15 mètres par seconde.

d'action sur le fluide, les ventilateurs rotatifs sont équivalents à des machines à piston. Le remplacement du piston ordinaire, à mouvement alternatif, par un mécanisme relié à l'arbre tournant sans intermédiaire, est un

Comment doit-on évaluer le travail utile d'un compresseur? M. Burdy, dans le Bulletin de la Société de l'industrie minérale (1893, p. 420), fait justement remarquer que le

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des problèmes qui ont le plus exercé les inventeurs des dispositions analogues s'appliquent aux machines à vapeur, aux moteurs à air comprimé, aux pompes et aux ventilateurs : c'est pour les pompes et surtout pour les

ventilateurs qu'on parait avoir appliqué le mieux ces dispositions ; ce succès tient à la faible différence des

plusieurs causes et notamment par l'action de l'espace libre et par la température à l'intérieur du cylindre : il

pressions mises en jeu dans ces appareils, où il est difficile d'éviter les fuites. La classification de Reuleaux distingue deux grandes classes de ces machines : celles où les capacités variables sont formées par la rotation, dans un vaisseau fixe, de deux pièces toujours tangentes, et quelquefois de trois axes au lieu de deux ; et celles qui comportent des

ne caractérise donc pas un appareil. Il en est de même du

organes assimila-

rapport des travaux relevés à l'indicateur sur le piston moteur et sur le piston compresseur. M. Burdy propose de caractériser une installation par le poids de vapeur ou même de charbon dépensé pour produire 1 kilogramme d'air comprimé, après son retour à la température ambiante. Il conviendrait de compléter ce ren-

bles à des mani-

seignement en séparant, autant que possible, le moteur et le compresseur, et en faisant connaître le travail effectif

veut fixer un mode de mesure, on pourrait convenir que la température ambiante choisie comme normale est celle

sente un type, les deux arbres tournent en sens contraire avec la niê. me vitesse ; les deux pièces tan-

de 150; et que les pressions sont celles de l'air saturé

gentes, dont les

d'humidité. Suivant les cas on apprécierait si une correction des résultats relevés est nécessaire ou non pour les ramener à ces conditions choisies comme normales. 16. VENTILATEURS ROTATIFS. !J' après leur mode

profils sont assez variés, sont iden-

rapport entre le volume d'air à la pression initiale p effectivement aspiré par le piston et le volume engendré

par ce piston pendant une course, est influencé par

que doit fournir le moteur pour donner ce kilogramme d'air. Comme une grande précision est nécessaire quand on

velles.

Dans le ventilateur très répan-

du de foot, dont la fig. 22 repré-

tiques, mais diffé-

Fig. 22.

Ventilateur de Root.

remment orientées sur leurs axes. Ces deux pièces ne sont