Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
pas pareilles dans les ventilateurs Evrard et Enke ; elles tournent en sens contraires avec la même vitesse dans le premier: dans le second appareil, une des pièces tour-
PNEUMATIQUE.
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Krigar, les deux pièces tangentes ne sont pas cylindriques, mais hélicoïdales. Citons encore l'appareil de Hoppe et celui de Fabry, construits avec de grandes dimensions,
pour la ventilation des mines. ' Les appareils dérivés de la manivelle, présentant une série d'articulations, sont en général plus compliqués que les précédents. Un premier genre comprend une pièce
tournant dans l'intérieur d'un cylindre creux , percé d'ouvertures pour l'aspiration et le refoulement ; cette pièce entraîne des plaques qui séparent des' capacités variables. D'autres fois, les cloisons mobiles sont articulées à leurs deux extrémités, comme dans le ventilateur bien connu de Len-iielle. Dans le ventilateur rotatif Mortier (fig. 23), six pistons
de forme lenticulaire tournent autour d'un centre en restant toujours orientés de même ; ils aspirent l'air en deux points et le refoulent en deux autres points de leur circuit. 17. MACHINES SOUFFLANTES.
'nantes porte quatre projections, qui pénètrent successiyement dans trois cavités de la seconde pièce. Le venti-
lateur Baker a trois pièces tournantes ; dans celui
de
On emploie des machines soufflantes pour les hauts fourneaux et pour les convertisseurs Bessemer ; niais l'écart des pressions et les quantités d'air nécessaires pour ces deux applications différencient beaucoup les appareils. On envoie dans les hauts fourneaux 5 à 6 kilogrammes d'air par kilogramme de fonte produite, à une pression d'environ 20 centimètres de mercure au-dessus de l'atmosphère. Pour une production de 100 tonnes de fonte par vingt-quatre heures, la machine soufflante doit fournir environ 6 kilogrammes d'air par seconde, ou prendre dans l'atmosphère 51',5. Il convient que l'air, modérément comprimé, circule lentement, sous peine d'augmenter énormément le travail moteur nécessaire : on arrive ainsi à d'immenses cylindres soufflants, dont le diamètre atteint 3 mètres, avec un petit nombre de coups de piston Tome V, 189i.