Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
PNEUMATIQUE.
l'appareil pour desservir un tour vertical à aléser les
La congélation de l'eau, non seulement dans les moteurs, mais même dans les conduites en hiver, est à craindre dans les mines. M. Mathet cite l'emploi avantageux, pour éviter cette congélation, de réservoirs chauffés extérieurement par la vapeur d'échappement des machines et placés près de l'entrée des puits. M. Mathet, dans les mémoires que nous avons cités, a publié d'intéressants détails sur les remarquables installations qu'il a créées et développées aux mines de
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bandages. L'admission et l'échappement de l'air, pour la montée et la descente de la charge, se produisent par la manuvre d'un robinet ou de petites soupapes. Dans les
ateliers de chemins de fer, où les engins de ce genre sont fréquemment employés, on se sert, pour comprimer l'air, d'un petit cheval du type usité sur les locomotives. Nous ne décrirons pas les systèmes de freins à air comprimé ; nous signalerons seulement une ingénieuse application récemment faite aux États-Unis pour le matériel des chemins de fer : les wagons servant au transport des, minerais ou au terrassement, du système Thaï cher, sont munis d'un piston commandé par l'air comprimé, qui permet de les faire basculer par la simple ouverture d'un robinet. L'air est fourni par une conduite qui règne sur toute la longueur du train, avec raccords flexibles, identiques à ceux des freins. 20. TRANSMISSIONS PAR L'AIR COMPRIMÉ.- L'air com-
primé est souvent employé pour transmettre la puissance
motrice. Pour le travail dans les mines et le percement des tunnels, il est fort commode ; il assure la sécurité et rafraîchit l'atmosphère des chantiers. Dans l'art des constructions, rappelons l'usage de l'air comprimé pour les fondations sous l'eau. De nombreux systèmes de freins continus pour les chemins de fer sont commandés par l.' air comprimé, tels que ceux de Westinghouse, d'Henry, de Wenger, de Soulerin, de Carpentér. Mélangé à la vapeur, l'air comprimé est employé pour le chauffage des trains de chemins de fer par M. Lancrenon.
Pour régulariser le débit d'air comprimé; on place auprès des compresseur;§,,des réservoirs,. qui sont parfois de vieilles chaudières 4,.vapeur. L'eau entraînée par l'air
se dépose dans ces servent à l'évacuer.
réVoirà ;, dés robinets purgenrs
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Blanzy. L'air comprimé commande, à Blanzy, des treuils, des ventilateurs portatifs, des pompes, des perforatrices et bosseyeuses , des haveuses; l'une des pompes,
système Worthington, a deux cylindres moteurs de 508 millimètres de diamètre, et des plongeurs de 114 millimètres, avec une course de 254 millimètres ; elle refoule à une hauteur de 427 mètres 180 à 200 mètres cubes d'eau en 9 heures, en ne travaillant que la nuit, lorsque les autres moteurs à air comprimé sont arrêtés. La conduite maitresse de la nouvelle usine de compression construite à Blanzy a un diamètre de 300 millimètres; elle dessert des conduites de 180 millimètres dans les puits. On dépense environ 1611'3,65 d'air com-
primé, à la pression absolue de 4g,5 par centimètre carré, par tonne de houille extraite, soit près de 2 millions de mètres cubes par mois. Le mètre cube d'air comprimé coûte un peu plus d'un demi-centime (0',00653),
amortissement des installation, non compris. Vers le milieu de l'année 1893, le nombre des appareils était de
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93 treuils, puissance moyenne 10 chevaux. 64 ventilateurs, 3 25 pompes, 5 12 bosseyeuses, 8 36 moteurs divers,
C'est en 1872 que les premiers compresseurs furent