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LES RICHESSES -MINÉRALES

difficultés qu'on a pour se procurer de l'eau dans des régions hautes, formées de schistes quartzeux généralement dénudés et aux distances considérables qu'ont généralement à franchir, depuis la côte, les substances dont on a.besoin. Par contre, la nudité du sol rend les

reconnaissances très faciles. Les districts exploités sont ceux de Tuapeka et du bassin de la Clutha. Le comté de Tudpeka (21.681 onces en 1892) n'a plus qu'une exploitation importante, celle de Blue Spur, à 3 ki-, lomètres est de Lawrence (2.130 onces en 1892). Toutes les anciennes fouilles (Tuapeka , Crabriel's , Weatherstone's, Munro's Gullies) ont été 'abandonnées. Les travaux à Blue Spur (*) portent presque uniquement sur un conglomérat (cernent) qui occupe, au-dessus du bedrock formé dé schistes quartzeux ordoviciens (série de Wanaka) parfaitement polis à la surface, une dépression, due peut-être à un éboulement suivant une faille. Le conglomérat lui-même paraît résulter d'un apport glaciaire venant de Waikaia et est formé de noyaux de quartz, de débris anguleux de roches cimentés par une pâte où entrent surtout des débris de schistes broyés on y remarque une stratification mise en évidence par des lits ferrugineux rougeâtres .L'ensemble présente une teinte bleue ou verdâtre qui a fait donner son nom à la mine. Le gisement, qui est exploité par une compagnie anglaise, est peut-être le mieux connu géologiquement de Nouvelle-Zélande et il est, ,en outre, fort intéressant par son âge ancien.

En plan, le gîte a une forme grossièrement ovale (lig . 4). On évalué son cube à 7 ou 8 millions de mètres cubes, sa surface a Ihe",80. Le conglomérat, qui a été conservé

dans cette dépression, a, plus au nord, été enlevé par (") Voir Pl. IX, fig. 3, il, 5..cf. Mines statement, 1893, p. 9 et 107 avec planches, et Rickard On the gold fields of Otago. (Am. Institute of mining Engineers à Plaltsburglt. Juin 1892.)

DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE.

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l'érosion, plus au sud, été recouvert par des dépôts

récents. L'âge de ce dépôt peut être évalué par celui des ravins qui le traversent et qui sont les sources du ruisseau ,ayant apporté à la Clutha des alluvions glaciaires du pliocène inférieur. Parmi les dépôts, sous lesquels on admet se prolonge, il en est, d'ailleurs, qui renferment des lignites de la formation d'Oamaru (éocène ou crétacé

supé-

rieur). Ce serait donc une des plus anciennes alluvions (ou plutôt dépôts glaciaires) aurifères que l'on connaisse. Quant à l'or lui-même, il paraît provenir, comme le conglomérat même, des filons quatzeux du silurien, et il n'est pas nécessaire pour expliquer sa présence de rappeler,

comme on l'a fait, l'existence de venues aurifères éocènes. Enfin, le haut bassin de .1a Chiala (Otago) est, jusqu'aux confluents des rivières Pomahaka et Waitahuna, une des régions aurifères les plus anciennement célèbres de Nouvelle - Zélande. On trouve de l'or dans la plupart des .affluents de ce fleuve au sortir de la zone de lacs si caracéristique, qui a fait comparer l'est de la Nouvelle-Zélande à la Suède, comme l'ouest à la Norvège (lacs Wakatipu, Wanaka, etc.). La vallée de la Clutha a été assimilée à

'un grand sluice naturel, où , depuis des temps très

anciens, se serait précipité l'or emprunté aux filons de la chaîne montagneuse. On a pu exploiter, non seulement ses alluvions actuelles, mais, comme en Californie, certaines terrasses d'alluvions anciennes situées à un niveau .assez élevé. La quantité d'or n'est pas, en général, très Sorte; mais, lorsque l'eau peut être recueillie sans frais considérables, elle suffit presque toujours à payer. Dans bien des Cas où la pente n'était pas suffisante pour établir des sluices, on a employé des élévateurs hydrauliques.

Parmi les compagnies (A), nous citerons : Island Block CY, (*) Voir Mines statment, 1893, p.14 et 131, la description da ces compagnies.