Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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LES RICHESSES MINÉRALES
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DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE.
413.500 tonnes.
Charbon bitumineux Charbon résineux (pitch coal) Charbon brun (brown coal)
91.200 152.000 98.000
Lignite.
684.700 tonnes.
Les mines de houille ont employé, en 1892,1.681 hommes contre 1.693 en 1891. La production de houille se décompose comme suit, entre les principaux districts :.
DISTRICTS.
West-port.
Otago Greyrnouth Waikato
Southland Kawakawa Total
1891 1892 Tonnes métriques Tonnes métriques 212.000 160.000 181.000 59.000 23.000 19.000
210.000 167.000 148.000 57.000 25.090 29.000
681.000
679.000
TOTAL
depuis l'origine 1.423.000 2.412.000 1.728.008
.
665.000 220.000 798.000
7.915.000
La valeur du charbon qUe l'on trouve en Nouvelleà côté de houille excellente, on trouve, en grande quantité, des houilles inférieures, charbons hydratés (équivalent de nos lignites), que l'on divise en lignites, charbons bruns à 10 ou 20 p. 100 d'eau (brown coal), charbons résineux (pitch coal) et charbons bitumineux. Les lignites de Nouvelle-Zélande forment, en général,
Zélande est très variable (")
des couches minces et régulières, intercalées au milieu de schistes, grès, etc., et ayant, avec les terrains encaissants, subi de fortes dislocations. En gros, on peut dire que les charbons anhydres se trouvent surtout à l'ouest de la grande chaîne alpestre (*) Il peut y avoir quelque intérêt pour nous à connaître les ressources houillères de la Nouvelle-Zélande au moment où nos houilles du Tonkin commencent à se faire une place sur le marché de l'Extrême-Orient.
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et ont un pendage ouest, tandis que les charbons hydratés
sont à l'est. Ces charbons hydratés sont ordinairement durs et brillants ; ils renferment souvent une certaine quantité de substance résineuse qui facilite leur combustion. On leur reproche une trop faible densité et une tendance à
se casser 'en menus fragments sous l'influence de la dessiccation à l'air. Cette dessiccation n'est, d'ailleurs, que partielle et il faut une température élevée pour volatiliser les 12 à 20 p. 100 d'eau restants : ce qui ne se fait pas naturellement sans absorber une forte pro-
portion de la chaleur de combustion. Dans l'île Nord, on admettait, en 1872, qu'il y avait 200 millions de tonnes de charbon hydraté, notamment dans la vallée de la Waikato. Dans l'île Sud, on a évalué le cube de houille hydratée
au nord de la Clutha à 140 millions de tonnes et celui du Mont de la Selle ( Suddle -hill ) près de Dunedin, à
74 millions. Dans la région d'Otago, le Southland, etc., il y a de nombreux bassins locaux de charbons hydratés utilisé par les mines d'or. Quant aux charbons anhydres, on les divise en anthracites (glance-coal) demi-bitumineux et bitumineux. Leurs gisements sont relativement limités et l'on a attribué leur déshydratation à l'arrivée de roches volcaniques au milieu des terrains sédimentaires (?) Il convient de remarquer que, comme combustibles d'appareils à vapeur, les charbons anhydres présentent
l'inconvénient d'être très compacts et de ne pas se diviser au fur et à mesure de leur combustion. Ils ont, par contre, l'avantage d'être, en général, exempts de matières étrangères et de laisser un faible volume de
cendres.
C'est surtout sur la côte occidentale de l'île Sud, au