Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)

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DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE.

LES RICHESSES MINÉRALES

D'après Hochstetter (*), qui écrivait avant que l'éruption

du Rotorua, en juin 1886, eût complètement bouleversé

la contrée, les sources chaudes se trouvent sur trois lignes parallèles N. 36° 0. dont la principale relie les volcans de Tongariro et de Whakari : c'est sur celle-ci que se trouvent les sources au sud et au nord du lac Taupo, celles du mont Kakaramea et du Rotomahana. La seconde ligne

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Von Hochstetter a décrit un grand nombre de sources qui se présentent souvent comme des trous ronds de 2 à 3 mètres de diamètre, où bout une eau plus ou moins claire, lançant parfois des jets de boue. Il n'y a cependant pas de volcans de boue proprement dits analogues k ceux décrits par Abich, au Caucase (*). Voici l'analyse de quelques eaux

est marquée par la fracture thermale du Pairoa et par les sources de Orakeiliorako ; la troisième par les sources

de Rotorua et Rotoiti, etc. Au point de vue des phénomènes mécaniqïtés comme des réactions chimiques , les sources chaudes dé Nouvelle - Zélande présentent uné remarquable .analogie depuis longtemps signalée, avec celles d'ISlande.

SOURCE du Tann()

381»

98'-

398°

à.

18°

Si 09.

0,210

0,-164

0,168-

0,23-1

Na Cl.

4,263

2,504

1,992

1,192

4,826

2,732

2,462.

1,726

Dans les deux'cas, on peut distinguer les sources inter-

mittentes ou geysériennes et les sources permanentes, les sources acides les sources alcalines. On doit admettre que toutes ces sources sont dues aux infiltrations superficielles qui, vaporisées en profondeur, remontent mélangées aux fumerolles émanant des roches volcaniques encore chaudes, dissolvent à cet état les

SOURCES DI; ROTOMAIIINA

de la région

et'

éléments des roches traversées et se condensent en approchant de la surface. A haute température, on a des eaux chargées d'acides sulfureux et sulfurique, eaux acides qui produisent des sulfates de chaux et de fer, de l'alun, etc., en laissant un résidu argileux caractéristique des solfatares. A cet acide sulfurique s'allie de l'hydrogène sulfuré, d'où résulte un dépôt de soufre. Puis, à mesure que les phénomènes

Comme point de comparaison, au grand geyser d'Islande, M. Damour a trouvé un résidu fixe de 1.225 milligrammes par litre, soit Si02.= 0,319;

Na0CO2.-= 0,2567;

140503..-- 0,009;

Na0S03

0,1312; K0503 -= 0,018; NaS -= 0,0088; CO= -= 0,468.

NaCl= 0,2379;

Voici enfin, l'analyse du dépôt d'une source sur la faille du Pairoa (**),: 5i02 85,20 à 97,08

I

Ca 0

I

0,81

I

31g0

I

0,28

I

Fe203 1-Al2 03

perdent de leur intensité, l'acidité diminue, on n'a plus que de l'hydrogène sulfuré et des silicates alcalins en dissolution qui, sous l'action des fumerolles acides saturant peu à peu les alcalis, précipitent leur silice-. (*) lieise der fregate Novara, p. 14.9.

(*) Iroclistetter, loc. cit., p. 126.. Cl Hochstetter, loc. cit., p. 133.

4,-10

HO

03 0.57

.1

8,71